A peine son entrevue terminée avec le Premier ministre Binyamin Netanyahou, le chef du gouvernement belge Charles Michel a encore tenu, avant de quitter Israël, à rencontrer des représentants de Shovrim Shetika et de B’Tslem. Grosse colère de Binyamin Netanyahou qui a ordonné au ministère des Affaires étrangères de convoquer jeudi matin l’ambassadeur de Belgique en Israël, Olivier Belle, pour lui adresser un blâme.
Bien que dirigeant d’un pays touché par le terrorisme, le Premier ministre belge n’a donc pas hésité à rencontrer des responsables de deux organisations qui soutiennent le terrorisme anti-israélien.
Le Premier ministre israélien a déclaré qu’Israël considère avec gravité la rencontre de Charles Michel avec ces deux organisations et a rajouté que la Belgique doit décider de quel côté elle se trouve, et si elle désire changer de cap ou maintenir sa politique anti-israélienne. Rappelons qu’un mandat d’arrêt est toujours en vigueur en Belgique contre Tsipi Livni et des officiers de Tsahal, pour « crimes de guerre » commis lors de l’Opération Plomb Durci en 2008-2009.
Par ailleurs, le Premier ministre israélien a annoncé qu’il va favoriser une législation visant à interdire le financement étranger d’organisations basées en Israël et qui luttent contre Tsahal.
Photo Amos Ben Gershon / Flash 90