Les différents ministères israéliens concernés par l’arrivée de la vague de réfugiés, olim ou non, en provenance d’Ukraine, élaborent des plans d’intégration.
Si beaucoup de données sont encore inconnues, comme le nombre exact de ces réfugiés, leur âge, leur statut académique et socio-culturel ou leur état de santé, on peut d’ores et déjà estimé que le coût de leur accueil et de leur intégration se chiffrera en milliards de shekels.
Ce budget est considéré, par le gouvernement, comme un investissement. Le devoir moral de venir en aide à ces personnes est associé à l’espoir et à la certitude de la part des ministres que cette alya va aussi beaucoup apporter au pays. L’exemple de l’alya en provenance d’ex-URSS dans les années 1990, est dans les esprits de tous. Les olim hadashim avaient boosté l’économie israélienne.
L’un des premiers domaines dans lequel l’Etat va devoir agir est celui du logement. Mais l’intégration de ces olim et autres réfugiés touchent aussi à la santé, à l’éducation et à l’emploi.
De ce point de vue, les olim ukrainiens ne diffèrent pas des autres. En effet, on considère que chaque olé hadash coûte entre 80000 et 100000 shekels à l’Etat. Dans le cas des olim d’Ukraine, la différence vient du fait qu’ils vont arriver en grand nombre dans un laps de temps relativement court.

Le Trésor ne peut pas aller piocher une telle somme dans la réserve. J’espère que tout le monde comprendra la nécessité des coupes budgétaires
Si, comme on nous l’annonce, ce sont 50000 Ukrainiens qui font leur alya en 2022, alors il faudra un buget de 4 à 5 milliards de shekels.
Le ministre des Finances, Avigdor Liberman a déjà prévenu: »Nous allons devoir procéder à des coupes budgétaires gouvernementales. Je vais présenter prochainement un plan de coupes, il n’y a pas d’autres moyens pour trouver 4.5 milliards de shekels. Le Trésor ne peut pas aller piocher une telle somme dans la réserve. J’espère que tout le monde comprendra la nécessité des coupes budgétaires ».
A l’intérieur de la coalition, tout le monde ne partage pas cette vision. Certains députés, notamment du parti Avoda, ont déjà alerté que la méthode des coupes budgétaires que prône Liberman portera préjudice aux classes les plus faibles de la population israélienne. Ils appellent au déblocage de budgets exceptionnels et à la recherche de solutions d’urgence.
Photo : Nati Shohat / Flash90
Et pendant ce temps, les nouveaux appartements en construction pas loin de chez moi sont vendus à
1 500 000 shekels, ce qui est hors de prix et ne permet pas aux jeunes couples ou jeunes familles de se loger.
Dans les années 2000, des maisons avec mur mitoyen coûtaient 480 000 shekels, contre environ 300 000 si vous construisiez sur un terrain en étant votre propre initiateur.
Et voilà comment l’argent est détourné. Le gouvernement n’est pas riche en tant que tel, mais il gère l’argent généré par les impôts, dont la Tva.
Mais au lieu d’être à la disposition du contribuable – par exemple en étant investi dans des projets de construction aubordables – il lui est volé par des gens sans scrupules qui aiment se pavaner sous les projecteurs.
Je vous serai gré de mettre en regard des articles sur la pauvreté en Israël, afin que le lecteur ait suffisamment d’éléments pour se faire une opinion équilibrée.
C est une catastrophe
Et on dit que ce gouvernement a réussi à voter un budget ! Valait mieux pas de budget que des coupes budgétaires pareilles.
Les olim de l URSS n ont pas seulement booster l économie ils ont aussi apporter beaucoup de débauche et sali notre religion
C est seulement Son investissement ce sera des voix en plus que pour lui
Qu Achem nous aide
C’est bien, mais il conviendrait de faire de meme avec toutes les autres alyot et particulièrement celles des ethiopiens, , qui pour certains ne seraient pas juifs, comme si tous les russes et les ukhrainiens, qui émigrent ou ont émigré en Israel seraient tous juifs.