Les film-documentaire “Leah Tsemel, avocate” a obtenu le Prix AMI dans la catégorie du “Meilleurs documentaire”. Les deux réalisateurs, Rachel-Leah Jones et Philippe Bellaïche, ont suivi le travail de cette activiste qui a consacré sa carrière professionnelle à la défense des terroristes “palestiniens”. Leah Tsemel est l’épouse du tristement célèbre Michel Warschawski, antisioniste notoire. Par le passé, l’avocate a voulu entrer en politique et s’est présentée à deux reprises sur la liste arabe Balad pour entrer à la Knesset. Elle a également assuré la défense de l’ancien député Bassel Ghattas, condamné pour collaboration avec l’ennemi en ayant introduit clandestinement des téléphones portables lors de visites en prison à des terroristes du Hamas.
A sa sortie en Israël, ce documentaire avait provoqué de nombreuses réactions.
A l’annonce du prix, Shaï Glick, de l’organisation Betzalmo a écrit : “Il n’est pas étonnant qu’un documentaire qui parle d’un terroriste et de l’avocate qui assure sa défense obtienne le prix AMI. Malheureusement, le monde entier est imbibé de haine d’Israël et d’amour pour ceux qui le combattent. Cette distinction est un prix accordé au terrorisme et un couteau planté dans le dos des centaines de victimes du terrorisme en Israël et dans le monde. Ce film a peut-être obtenu un prix, mais l’Etat d’Israël abhorre ce film ainsi que sa héroïne et il n’est pratiquement diffusé dans aucun endroit public en Israël”.
Pour Matan Peleg, président d’Im Tirtsou, ce prix accordé par AMI est une “marque d’infamie” et “un crachat au visage des familles endeuillées par le terrorisme”. Il dénonce une volonté de faire l’éloge d’une personne qui passe sa vie à assurer la défense de vils assassins au nom de son idéologie.
De son côté, Meirav ‘Hadjadj, la maman de Shir hy”d assassinée lors d’un attentat terroriste et membre du Forum “Bo’harim Ba’haïm” a déclaré : “Il s’agit d’un coup poing asséné au visage de centaines de familles endeuillées. La honte et l’infamie sont tout d’abord pour ceux qui ont autorisé la projection de ce documentaire sur Leah Tsemel, qui représente des terroristes qui ont assassiné nos enfants. C’est une preuve supplémentaire que le monde du cinéma est déconnecté des sentiments de la population et suit un agenda extrémiste, post-sioniste qui porte atteinte sans scrupules aux familles des victimes. Aucun autre pays au monde n’aurait permis la diffusion d’un documentaire sur cette femme monstrueuse qu’est Leah Tsemel”.
Photo Flash 90
Excellente et magnifique année à toutes et tous !En fait, je trouve idéal ce positionnement sans ambiguïté de ceux qui nous haïssent.Au jour redoutable, ceux-là n’auront aucun échappatoire, tous seront jugés avec les pièces à charges.