On peut déjà compter sur les doigts d’une main le nombre de jours qui nous séparent de la rentrée scolaire. Quel soulagement, autant pour les parents que pour les enfants. Ces vacances, a priori si attendues, si reposantes, laissent aussi derrière elles aussi un certain essoufflement. Trop de temps libre à remplir, d’activités non-stop à gérer, on n’est pas GO au club Med !
Bon retour en classe, avec cette odeur de neuf, de crayons bien taillés, de cahiers et livres soigneusement couverts.
C’est vrai que ce temps-là est presque révolu ! Les tablettes et toutes formes d’écrans tactiles sont en train de remplacer nos chers livres et cahiers. Chacun doit s’adapter, surtout les professeurs et les parents, qui semblent souvent dépassés par cette évolution haute voltige. Il semblerait parfois, en écoutant les élèves se plaindre d’ennui à l’école, que le système éducatif a besoin, lui aussi, d’un bon Refresh!
On parle de l’adaptation de l’enfant qui rentre en kita aleph. On entend des conseils judicieux, tels que partager avec lui nos propres souvenirs de cette nouvelle expérience de la vie, ainsi que nous l’avons vécue. Il est bon aussi de préparer l’enfant en l’informant au maximum des nouvelles règles du jeu : comprendre et savoir lui donneront plus de force. Etre à l’écoute de sa sensibilité, de ses peurs, l’aider au départ, à trouver un nouveau copain, quitte à être nous-mêmes ce nouveau compagnon, quitte à nous-mêmes »l’inventer »…
Les règles de l’adaptation au nouveau monde de la kita aleph ressemblent étrangement à celles auxquelles font face les milliers d’olim fraichement arrivés cet été !
Dans le domaine de l’intégration, il faut toujours nous renouveler pour que ce nouveau départ soit le plus réussi possible, avec le minimum de difficultés et d’incertitudes…Voilà un grand défi qui incombe à chacun d’entre nous. A ce propos, c’est l’occasion de saluer l’initiative, du Rav Dov Lumbroso: offrir à chaque famille d’anciens olim la possibilité de parrainer une famille d’olim hadashim.
Chacun d’entre nous peut participer à ce projet et prendre une famille par la main, parents avec parents, enfants avec enfants et ainsi, permettre à d’autres de réussir leur entrée en »kita aleph » israélienne !
Par Avraham Azoulay
(Photo: Chen Leopold/Flash90)
