Depuis le tout début de mon alyah il y a vingt ans, j’ai fait partie de tous ceux qui cherchaient fébrilement, le vendredi au milieu des courses du Chabbat le fameux, le nécessaire, l’incontournable journal « LE P’TIT HEBDO ».
Au point que je faisais des achats dans des lieux francophones pour avoir la chance de le trouver.
Quel bonheur de lire le Chabbat les commentaires, les réflexions, les reportages toujours clairs et accessibles quelle que soit
la complexité du sujet abordé ! Et pour ma part le plaisir de lire l’éditorial du fondateur notre ami Avraham Azoulay, toujours écrit d’une plume alerte, toujours sachant en quelques lignes nous intéresser, nous émouvoir, nous donner encore et encore envie de lire notre P’TIT HEBDO.
Diffusé partout en Israël à des dizaines de milliers d’exemplaires, combien de francophones Israéliens se sont-ils sentis aidés, soutenus par ce journal.
Quelle fierté pour les tenants comme je le suis de la culture française, un peu perdus dans le merveilleux hébreu ressurgi miraculeusement après les millénaires de notre dispersion parmi les nations, que de voir le succès d’une œuvre francophone mais aussi authentiquement juive.
Oui, mais voici qu’une particule invisible, un virus étrange, vient non seulement contaminer et mettre en danger de larges segments de notre population, mais de plus donner des coups terribles à l’économie israélienne, qui était si dynamique, si performante.
Des centaines de milliers de chômeurs apparaissent, les entreprises ferment. Tout s’arrête subitement.
Pour le P’TIT HEBDO, journalistes, employés, secrétaires, tous sont au chômage technique. Plus d’annonceurs, plus de publicités qui sont
la seule source de revenus.
Parce que le P’TIT HEBDO EST GRATUIT.
Oui, nous avons eu ce merveilleux petit journal pour … rien !
Alors le courageux Avraham Azoulay veut couvrir son déficit actuel et repartir.
Il a raison. William Guigui, moi et d’autres nous l’approuvons, nous l’encourageons.
Avraham demande à ses fidèles lecteurs de l’aider à passer ce cap difficile, de ne pas laisser ce virus tuer le P’TIT HEBDO.
J’ai fait un petit calcul. Et si le P’TIT HEBDO avait couté chaque semaine, la somme
d’à peine 1/2 shekel ? Cela m’aurait couté depuis vingt ans 26 shekel par an
pour 52 numéros, soit 520 shekel pour 20 ans.
Je m’engage à faire un don de 520 shekel a notre cher Avraham Azoulay pour que
revive, pour que reparte le plus tôt possible notre P’TIT HEBDO. Et nous vous prions, chers amis, de donner ce que vous pouvez, ce que vous voulez, chacun selon son cœur.
Hodesh Tov AM ISRAEL HAY
Docteur Claude SALAMA
Coordonnées pour adresser BHM vos dons :
En ligne par lien PayPal :
http://paypal.me/soutienPtitHebdo
Par téléphone, en visa au 073-3202445
Par chèque à Lph, Haouman 24, Talpyot, Jerusalem
Bonjour,
Sans emphase, je peux affirmer que la semaine sans lire le LPH, pour moi n’a pas le même goût.
Merci à Avraham pour son édito toujours percutant et qui met en lumière et par écrit tous nos ressentis de la semaine avec tant de justesse.
Ce qui fait l’intérêt de cet hebdomadaire, c’est sa diversité qu’il s’agisse de divrei torah, d’analyses politiques, de sciences ou d’interviews sur les problèmes et la réalité de la société israélienne.
Un grand merci à Guitel et son équipe ainsi qu’à Judith que nous lisons quotidiennement.
Avraham, on attend la reprise du LPH avec impatience !
Carole Dana Picard
Cher Avraham,
Ton appel à l’aide m’a beaucoup touché car je l’ai ressenti comme totalement justifié et absolument mérité !
Dès Motsaé Shabbat je m’occuperai de contribuer au retour du Ptit Hebdo par un virement selon mes moyens. Cette somme est malheureusement minime par rapport à tes besoins réels mais étant moi-même, comme beaucoup de gens, dans une situation financière difficile, et devant également pendant cette crise de non-emploi apporter une aide à mes nombreux enfants et petits-enfants, j’ai quand même voulu faire un geste symbolique mais amical en ta faveur pour te témoigner de ma forte appréciation de tes publications (L. P. H. et Mosaïques).
D’ailleurs j’ai été profondément ému quand Nadia étant allée acheter des Halot pour ce soir au Moulin Doré m’a fait la merveilleuse surprise