Selon la loi juive, Pourim tombe le 15 Adar dans les villes qui étaient fortifiées du temps de Yeoshoua Bin Noun, en souvenir des combats qui ont eu lieu à cette date à Shoushan et le 14 Adar, dans les autres.
Ainsi, à Jérusalem, Pourim est fêté aujourd’hui – 15 Adar, c’est ce que l’on appelle Shoushan Pourim.
Si la capitale est la seule ville où Pourim n’est fêté que le 15 du mois, il existe un certain nombre de villes pour lesquelles il existe un doute quant à l’existence de murailles du temps de Yeoshoua. Pour cette raison, dans ces endroits, la fête de Pourim est célébrée le 14 et le 15 Adar.
Ce qui signifie que les mitsvot du jour sont effectuées deux fois: 4 lectures de la meguila, deux repas de fête, deux fois des michlohé manot et deux fois les dons aux pauvres.
Ces villes sont Hevron, Lod, Shilo, Tsfat et Tibériade.
Certains archéologues ont fait de cette question un des sujets centraux de leur recherche. Entre eux, la situation de toutes ces villes ne fait pas l’unanimité.
Les rabbins aussi se penchent sur ces cas afin de déterminer une fois pour toutes quel jour on doit observer Pourim dans ces lieux. Mais, pour le moment, aucun n’a encore osé tranché la question.
Selon le Dr Yehouda Zoldan, inspecteur du centre d’enseignement du Talmud, auteur d’un livre sur le sujet, »trois villes devraient fêter Pourim le 15 adar: Lod, Hevron et Shilo. Mais personne n’a le courage de décider qu’une autre ville que Jérusalem doit célébrer Pourim à cette date ».
Dans son livre, le Dr Zoldan cite 30 villes autour desquelles le doute existe. Parmi elles, Haïfa, Beer Sheva, Ako, Bné Brak, Ashkelon, Ashdod, Yaffo et même Tel Aviv.
En revanche, le Professeur Yoël Elitsur, chercheur en géographie historique, Tana’h et langue hébraïque, estime: »Concernant Shilo, je n’en suis pas certain, mais pour Hevron, sans aucun doute. A mon avis, Beth Shemesh et Tibériade aussi devraient fêter Pourim le 15, ainsi que des villes comme Beth Shean et Ashkelon qui étaient très vraisemblablement entourées de murailles ».
Le Pr Elitsur a également étudié le cas de villes en dehors d’Israël comme Damas, Alep, Bagdad, Prague et plusieurs villes en Turquie et en Grèce où la tradition voulait que l’on fasse deux jours de Pourim selon l’opinion que Shoushan Pourim ne doit pas seulement être fêtée dans les villes fortifiées du temps de Yeoshoua Bin Noun mais aussi dans celles qui le sont aujourd’hui.
En attendant, les habitants de ces villes profitent de deux jours de fête. Certains témoignent même éprouver de la compassion pour ceux qui ne fêtent Pourim que pendant un seul jour!
Pour l’heure, ces fêtards profitent des divergences entre rabbins et archéologues sur le sujet, en attendant qu’un jour peut-être, soit tranché définitivement le jour précis de Pourim dans leur ville.
Bonjour,
Je ne comprends pas cette article.
C’est la 1ere fois que j’entends qu’on fête 2 jours de Pourim en restant dans la même ville.
Toutes les personnes pratiquantes de Jérusalem ne font qu’un jour, le 15 adar, et non le 14 et le 15.
C’est soit le 14, soit le 15. Sauf si on dort les 2 jours dans des villes différentes.
🤗❗️ il vaut mieux fêter joyeusement deux jours de fête que deux jours de jeûne, de deuil ou de tristesse ❗️
✡️חג פורים שמח ✡️
Bonjour,
Comme j’aurais aimé faire la fête en terre d Israël.
MazalTov.