Il y a 51 ans, en date hébraïque, le 16 Iyar 5741 (22 mai 1970) était commis l’un des attentats les plus terribles qu’Israël ait connus. En embuscade sur la route près du kibboutz Bar’am, près de la frontière israélo-libanaise, un commando de terroristes du Front Populaire de Libération de la Palestine ouvrait le feu en direction d’un autobus transportant des enfants du mochav voisin Avivim. Douze passagers dont huit enfants trouvèrent la mort, certains après les premiers coups de feu, d’autres après que le bus se soit précipité dans le fossé ou lorsque les terroristes continuèrent à faire feu vers le véhicule immobilisé, avant de prendre la fuite. Parmi les 19 blessés, pour la plupart gravement, une fillette qui fut très gravement touchée à la tête par un éclat et ne se remit jamais. Elle décéda des suites de ses blessures 43 ans plus tard, en 2013.
Depuis lors, une cérémonie est organisée chaque année au mochav Avivim en présence des familles des victimes et des rescapés.
L’organisation FPLP est à l’origine de nombreux attentats meurtriers, dont l’enlèvement du soldat Moché Tamam hy”d, en 1984, dont l’un des acteurs, Rushdie Abu Mukh a été libéré récemment, accueilli en héros et décoré cette semaine par une délégation du parti Balad. Le FPLP a été inscrit sur la liste des organisations terroristes par l’Union européenne ce qui n’empêche pas certains de ses membres d’agir dans le cadre d’instances onusiennes ou d’ONG anti-israéliennes qui perçoivent des fonds européens (y compris français).
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