Il y a bientôt trois ans, à la veille de Pessah’, la voiture conduite par Baroukh Mizrahi hy’d était mitraillée sur une route près de Hevron. Le conducteur avait été tué sur le coup et sa femme Hadass gravement blessée. Leurs quatre enfants assis dans le véhicule avaient réchappé par miracle. Depuis qu’elle est sortie d’affaire, la courageuse veuve lutte sur tous les fronts pour une politique plus ferme envers les terroristes et ceux qui les soutiennent.
Aujourd’hui, Hadass lance un cri d’alarme sur le rôle nocif d’organisations qui se présentent comme défendant les droits de l’homme mais qui en réalité soutiennent les pires terroristes, notamment lors de leurs procès. Elle accuse notamment le Centre de protection de l’individu, organisation d’extrême gauche de venir en aide au terroriste qui a assassiné son mari.
Elle se rend aussi à d’autres procès où elle est aux prises avec cette organisation dont des représentants (souvent des avocats) sont présents lors des séances au tribunal. Elle dénonce leurs incessantes interventions lors des débats ainsi que les conseils qu’ils prodiguent aux terroristes et à leurs familles. Le Centre de protection de l’individu lutte aussi contre la destruction des maisons de terroristes.
Hadass Mizrahi raconte que l’une des avocates de l’organisation s’est un jour approchée d’elle et lui a dit: « Ce que nous faisons n’est pas contre vous personnellement! ». Ce sur quoi elle avait répondu: « Oui, ce n’est pas contre moi, c’est contre toute la population d’Israël! Vous luttez en faveur de droits de terroristes et les encouragez à continuer. Vous luttez contre votre propre peuple par appât du gain! »
Et elle rajoute: « Voir ainsi des organisations défendre de vils terroristes est douloureux, révoltant et irritant. En tant que citoyenne de ce pays, je me révolte et je demande à ce que cette pratique cesse sans délai. Voir ces terroristes, leurs familles et les représentants de cette organisation s’échanger des sourires lors des séances et tout simplement insupportable ».
L’une des représentantes du Centre de protection de l’individu a déclaré un jour que « les terroristes ont aussi des droits »! « Quels droits??! » avait rétorqué Hadass Mizrahi. « Vous êtes des occupants! » fut la réponse de cette représentante. Hadass Mizrahi habite à Modiin…
Fondé en 1999, le Centre de protection de l’individu reçoit notamment des fonds du New Israel Fund,de la Ford Foundation, d’Oxfam, Misereror et de nombreux pays d’Europe occidentale.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90