Evyatar Bar-On, le correspondant juridique de Galey Tsahal, se souviendra toujours de l’entretien qu’il a eu avec le Rav Druckman, zatsal, il y a un an.
”Alors que j’avais appelé le Rav pour lui demander sa réaction sur un sujet, il m’a répondu de sa voix enrouée et j’ai été ému de parler avec lui”, raconte Bar-On sur son compte Twitter. Le Rav lui dit alors ”Attendez, parlez-moi un peu de vous. Vous avez prié aujourd’hui? Vous êtes croyant? Je lui ai répondu sans détour que j’étais libéral mais que je croyais. Il a répondu: ” Aimez D ieu et soyez un homme bon, cela suffit. C’est cela la Torah”.
Bar-On n’est qu’une personne parmi beaucoup d’autres qui ont été marquées par leur rencontre avec le Rav Druckman. Ainsi le député Boaz Bismuth a raconté que le Rav avait beaucoup aidé sa femme dans son processus de conversion. ”Le Rav Druckman nous a accueillis chaleureusement. Il était un Rav aimant et intelligent mais pas uniquement. Il était très important pour lui de faciliter toute la bureaucratie dans le chemin vers la conversion. Un an et demi après la conversion de mon épouse, mon père est décédé et le Rav Druckman est venu me rendre une visite de condoléances. Je lui ai dit que c’était grâce à lui si mon père, z’l, avait eu le temps de voir son petit-fils, David, naitre juif.
Je voudrais formuler une demande”, ajoute Bismuth, ”ces derniers temps, le débat public essaie de faire du judaïsme quelque chose d’extrêmiste. Mais ce n’est pas le cas. Le Rav Druckman était un exemple d’amour du prochain, d’amour du peuple d’Israël, d’amour de la terre d’Israël. Continuons sur sa voie”.
Les témoignages de Naftali Bennett et Ayelet Shaked vont aussi dans ce sens.
Ayelet Shaked aussi a témoigné de la chaleur avec laquelle le Rav l’avait accueillie alors qu’elle n’a pas grandi dans le monde religieux. ”Il s’agit d’une personnalité exceptionnelle. Il n’a jamais dit un mot méchant sur qui que ce soit”.
L’ancien Premier ministre a reconnu que le Rav Druckman n’avait pas aimé le gouvernement qu’il avait formé, ”mais il n’a jamais eu de mots violents, au contraire, il les a toujours condamnés”. Bennett a partagé l’instant où il a commencé à être en contact avec le Rav: ”Lorsque je suis arrivé chez lui, à la maison, j’étais un outsider, il m’a donné le sentiment d’être aimé et bienvenu. Je l’aimais beaucoup. Lorsque des sujets touchaient le domaine toranique comme la conversion, qui était très importantes pour lui, il décidait, parce qu’il s’agissait d’un sujet de hala’ha. Sur les sujets politiques ou autres, je lui demandais conseils mais il n’a jamais essayé d’imposer sa vision”.
Betsalel Smotrich a également témoigné du rôle très particulier que le Rav Druckman jouait sur le plan politique: ”Je ne sais vraiment pas comment je vais prendre des décisions sans cette adresse, sans perspective. Ce qui caractérisait le Rav, au-delà de sa grande sagesse et de son grand dévouement, c’est son expérience et sa perspective. Il savait toujours renforcer et soutenir, et, plus d’une fois aussi critiquer et nous enseigner les leçons de nos erreurs. Le tout avec un si grand amour. Le Rav Druckman ne s’est jamais considéré comme une personne qui devait dire ce qu’il fallait faire, donner des instructions, il n’a jamais considéré que ses propos devaient absolument être écoutés. Au bout du compte, nous prenions les décisions concrètes. Je me demande comment je vais continuer demain. Où je vais aller prendre conseil, où je vais aller pour exposer mes hésitations, pour m’épancher, pour recevoir un soutien chaleureux, un conseil”.
» Aimez D ieu et soyez un homme bon, cela suffit. C’est cela la Torah ». Ensuite les gauchistes se plaignent des religieux !
Je suis entièrement d’accord avec vois, chère Rina. C’est ce que dit en substance Hillel : “ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que l’on te fasse”, le reste ce sont des commentaires
Merci, Moshe 🙂