Si deux personnes qui ne se connaissent pas dressent un éloge similaire de l’endroit où elles habitent c’est qu’il y a du vrai !!! Avital Kahimker et Menahem Chekly se sont installés avec leurs familles dans le projet immobilier « Carmay HaNadiv » aux confins de la ville de Kiryat Mala’hi. L’appellation de ce nouveau quartier fait référence au « Nadiv », surnom donné au 19e siècle au baron Edmond de Rothschild, visionnaire et philanthrope qui s’était donné pour mission de racheter des terres en Palestine pour y réaliser la vision des prophètes d’Israël. « Carmay HaNadiv » s’est construit sur des terres rachetées par le baron en 1887…
LPH : Qu’est-ce qui vous a poussés à venir vous installer à « Carmay HaNadiv » ?
Avital Kahimker : Nous sommes arrivés du Goush Etzion il y a deux ans. Mon père, le rav Yoël Kling, qui habite à côté, à Yad Binyamin, nous avait donné une annonce publicitaire sur ce projet. Nous nous sommes installés avec un premier groupe de 250 familles, parmi elles quelques familles francophones. Ce qui nous a attiré en premier lieu c’était les prix avantageux – un 4 pièces coûte environ NS 1,200,000 soit 300.000 euros. Comme c’était le début, nous ne savions pas très bien vers où nous allions, mais D. merci nous vivons dans une très belle communauté, dont la majorité est sioniste-religieuse. Nous avons aussi un quartier ‘Habad à côté. Venant d’un yishouv, j’avais un peu peur de me retrouver dans une ville mais finalement je me suis retrouvée dans une communauté à l’orée de la ville !
Menahem Chekly : J’ai habité neuf ans à Kiryat Mala’hi après mon alya de Paris, et dès que j’ai entendu parler du projet « Carmei HaNadiv » par Tanya je m’y suis inscrit. Pour moi, le premier critère n’a pas été le prix, même s’il est intéressant, mais c’est la communauté, sur le plan religieux et social. Cela se ressent sur les synagogues, les écoles, les jardins d’enfants, qui sont de grande qualité, que l’on soit traditionnaliste, sioniste-religieux ou ‘Habad. Par ailleurs, la vie n’est pas chère en comparaison aux grandes villes.
LPH : Que diriez-vous à une famille qui serait tentée par « Carmay HaNadiv » ?
AK : À part les prix intéressants, il y a le niveau d’éducation qui est très bon avec de nombreuses activités extrascolaires, et surtout, une population très solidaire et avec de bonnes valeurs juives d’entraide communautaires dans tous les domaines et d’étude de la Torah. Et puis la situation de l’endroit qui est à équidistance entre les grandes villes et à quelques minutes de l’autoroute 6.
MC : J’étais l’un des premiers français à Kiryat Mala’hi, mais maintenant, à « Carmay HaNadiv » on voit de plus en plus de francophones arriver des autres villes du pays grâce au bouche à oreille. Il y a ici une très bonne qualité de vie, les distances sont petites, la vie n’est pas chère. Mais surtout, il y a l’entraide. Comme « Carmay HaNadiv» est devenu un grand quartier de « kippot crochetées », la solidarité s’exprime dans tous les domaines. On construit beaucoup ici, y compris des centres commerciaux, alors il y a de la place pour s’installer…
Pour tout renseignement: Tanya Marantz-Botschko
Portable: 054-5405603 Mail: [email protected]
Propos recueillis par Shraga Blum