Les journaux télévisés israéliens ont relaté samedi soir de la mini-crise qui est née entre les Etats-Unis et la Chine suite à la conversation téléphonique entre la présidente de Taïwan Tsai Ing-wen et le nouveau président américain Donald Trump. Tsai Ing-wen a appelé Donald Trump pour le féliciter de son élection. Or, la politique traditionnelle des Etats-Unis depuis l’établissement de leurs relations diplomatiques avec la Chine dans les années 1970 est “qu’il n’y a qu’une seule Chine”. Dès lors, Washington n’a jamais reconnu Taïwan et n’a pas de relations diplomatiques avec Taïpeh.
Cette conversation a fortement irrité Pékin qui a officiellement protesté. La Maison-Blanche, encore occupée par Barack Obama pour quelques semaines, s’est empressée de réaffirmer “son attachement au principe de la Chine unique”.
Les médias américains se sont emparés de l’affaire y ont déjà vu “une erreur de Donald Trump avant même qu’il ne soit entré en fonction” et une “preuve de son inexpérience”. Les grands médias israéliens leur ont emboîté le pas et ont présenté Donald Trump presque comme un irresponsable qui mettrait en péril les relations entre Washington et Pékin.
Or la volonté éventuelle de Donald Trump de se rapprocher de Taïwan aurait pu être présentée par les médias comme une initiative morale de la part du prochain locataire de la Maison-Blanche qui durant sa campagne a annoncé vouloir recadrer les relations américano-chinoises. Trump lui-même s’est étonné de la réaction de Pékin commme de la Maison-Blanche: “Je ne comprends pas, nous vendons pour des milliards de dollars d’armement à Taïwan mais il nous serait interdit d’avoir une conversation téléphonique avec leur présidente?!”
Plus incisif que Donald Trump. John Bolton, ancien ambassadeur des USA à l’ONU a déclaré: “Le président américain peur parler à qui il veut s’il juge que c’est une bonne chose pour les intérêts de son pays et personne à Pékin ne nous dira à qui on a le droit ou non de parler”.
Mais la volonté de décrire Donald Trump comme un homme incapable de diriger son pays a été plus forte, et pour cela, les médias généralement très moralisateurs n’ont pas hésité cette fois à se ranger aux côtés de cette grande puissance qui bafoue quotidiennement les droits de l’homme.
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Mais il faut oser … écrire que ces médias, télés, radios, journaux … sont de gôche, de cette gauche exécrable qui appauvrit le monde, cette sinistra qui a apporté la mort dans le monde, ne dit-on pas : passer l’arme à gauche !