“En coulisses, Shelly Yehimovich m’a supplié pour obtenir un ministère”, dit Itshak Herzog. “Herzog n’est qu’un menteur”, répond Shelly Yechimovich. La n°3 du Camp Sioniste (et n°2 du Parti travailliste) a indiqué à la radio qu’elle avait tout fait pour maintenir le débat interne au parti dans une discrétion maximale et sans éclats de voix mais qu’il a été nécessaire à un moment donné de s’opposer publiquement à la démarche d’Ithsak Herzog dès qu’il a été découvert que Binyamin Netanyahou menait des pourparlers parallèles avec Avigdor Lieberman.
Shelly Yehimovich a indiqué que la position et le leadership d’Ithsak Herzog à la tête du parti atteignent aujourd’hui le fond de l’abîme du fait de ce qui s’est passé depuis deux semaines. Elle a aussi accusé son chef de parti de “délégitimer le Camp Sioniste” après ses attaques contre l’extrême gauche qu’il a accusé de la responsabilité d’avoir mené à la nomination d’Avigdor Lieberman au ministère de la Défense. “L’extrême gauche n’a pas sa place au Camp Sioniste” a même dit Itshak Herzog.
Les tensions au sein du Camp Sioniste ont atteint un tel niveau qu’Amir Peretz s’en est mêlé et exhorte les deux dirigeants de cesser leurs querelles. Il leur demande de régler leur différend dans le respect mutuel “car les invectives et insultes de mènent à rien” et que “la priorité est désormais de lutter contre le gouvernement Netanyahou”.
Photo Miriam Alster / Flash 90
Après avoir sème la pagaille au sein du Parti travailliste, Netanyahu devrait s’occuper sérieusement de l’adversaire qui monte, qui monte en toute discrétion… Yair Lapid