Les pères fondateurs de l’Etat d’Israël ainsi que les dirigeants des premières décennies de l’Etat, tous travaillistes et fervents sionistes sans complexes doivent se retourner dans leur tombe en “entendant” le débat qui agite aujourd’hui ce parti historique.
Interviewé lundi matin sur Kan-Reshet Bet, le député Omer Ber-Lev, fils de l’ancien chef d’Etat-major de Tsahal Haïm Bar-Lev z.l. a déclaré que si n’avait tenu qu’à lui, le parti dont il fait partie aujourd’hui n’aurait pas pris le nom de Camp “sioniste”. Il a toutefois indiqué qu’il est impossible de changer cette dénomination à l’heure actuelle, l’attribuant à l’accord d’alliance électorale conclu il y a quatre ans entre Itshak Herzog et Tsipi Livni. Comme si le terme “sioniste” avait été une concession faite à l’ancienne ministre!
Omer Bar-Lev était invité à s’exprimer suite à une rencontre qui a eu lieu la semaine dernière à Beit Berl (de Berl Katznelson qui serait ahuri par une telle histoire!), entre lui, sa collègue de parti Meirav Michaeli et des militants travaillistes juifs et arabes. Lors de cette réunion, ces derniers ont exprimé leur mécontentement quant à la dénomination sioniste du parti.
Meirav Michaeli a été enregistrée à son insu en train d’expliquer qu’elle avait tenté de s’opposer à la dénomination de “Camp Sioniste” car “cela provoquait un sentiment de trahison, de mise à l’écart et de volonté de sécession dans le secteur arabe israélien”!
Lors de cette rencontre, Omer Bar-Lev s’était exprimé dans le même sens, estimant que le Parti travailliste, qui entend constituer une alternance au pouvoir de Binyamin Netanyahou, ne pouvait pas se couper ainsi de 20% de la population du pays qui n’est ni juive ni sioniste.
Photo Miriam Alster / Flash 90
En les envoyant au Diable: aux Amériquzes en Europe Orientale et en Europe tout court ou les proposer aux Arabes qui n’en voudront pas ! Belles baffes en perspective pour ces crétins.