Au moins trente-cinq personnes ont trouvé la mort et de très nombreuses autres blessées dans un attentat à la voiture piégée dans un quartier chiite de la capitale irakienne. L’attentat s’est produit alors que le président français François Hollande se trouvait à Bagdad pour fêter la nouvelle année auprès des troupes françaises. L’attentat n’a pas encore été revendiqué mais il porte la marque de l’organisation de l’Etat Islamique.
Dès son arrivée sur le sol irakien, le président français a justifié la participation de l’armée française aux combats aux côtés de la coalition: « Agir contre le terrorisme en Irak c’est prévenir des actes terroristes sur le sol français ». Des propos qu’il sera utile de se remémorer lorsque le Quai d’Orsay demandera comme d’habitude à Israël « de la retenue » quand Tsahal combat le terrorisme le long des frontières du pays.
Après sa rencontre avec les soldats français qui forment les forces spéciales d’élite du contre-terrorisme irakien (CTS), François Hollande s’est rendu dans la « zone verte » de Bagdad pour s’entretenir avec les trois composantes du pouvoir irakien : le président kurde de la République, Fouad Massoum, le premier ministre chiite, Haïder Al-Abadi, et le président sunnite du Parlement, Salim Al-Joubouri. Lundi après-midi il sera à Erbil, au Kurdistan irakien, où sont stationnées les forces spéciales françaises qui conseillent les peshmergas (combattants kurdes) engagés dans la bataille pour la reprise de Mossoul à l’EI.
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