Tournant dramatique dans ce que certains appellent la “guerre de la cacherout”. L’Union des hôteliers a fait savoir qu’elle envisage d’abandonner le système de surveillance de cacherout du grand-rabbinat pour se tourner vers un système alternatif, en l’occurrence celui de l’organisation Tsohar.
Au grand-rabbinat on annonce l’intention de saisir le conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit car la loi accorde au grand-rabbinat la responsabilité exclusive sur les labels de cacherout dans les hôtels. Il y va aussi de l’autorité du grand rabbinat sans oublier quelques dizaines de millions de shekels de manque à gagner dans ses caisses…
Du côté des rabbanim de Tsohar, qui ne cachent pas leur intention de créer leur propre réseau de surveillance, on indique cependant ne pas vouloir pour l’instant répondre positivement à cet appel des hôteliers tant que cette question ne sera pas réglée par la loi.
Noaz Bar-Nir, directeur-général de l’Union des hôteliers a écrit à ses membres en indiquant vouloir réduire les dépenses liées à la surveillance de la cacherout dans les établissements. Il a noté que l’organisation Tsohar propose des services de meilleure qualité et bien moins onéreux que ceux proposés par le grand-rabbinat. Il suffirait de l’accord de vingt hôtels pour pouvoir changer de prestataires de services. L’Union des hôteliers et l’organisation Tsohar ont établi des contacts depuis quelques années déjà sur cette question.
Affaire à suivre…
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