La déclaration des deux ministres Habayit Hayehoudi était très attendue car c’était de leur décision que dépendait le sort du gouvernement Netanyahou. Jusqu’à la dernière minute, l’entourage du Premier ministre a tenté de convaincre le parti sioniste-religieux de ne pas faire tomber le gouvernement. Le Premier ministre lui-même, devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense lundi matin, rappelait encore ses propos de la veille sur le fait que le combat contre les ennemis d’Israël est à son comble et qu’il ne faut pas abandonner en pleine bataille. Durant la nuit de dimanche à lundi, des émissaires sont même allés parler à des rabbanim influents du sionisme-religieux espérant qu’ils pourraient encore changer le cours des choses. Des pressions sont également venues de la part du propre camp sioniste-religieux. Toutes ces pressions ont apparemment joué.
Finalement, dans leur intervention, et contre tous les pronostics, les deux ministres ont annoncé qu’il restent au gouvernement. Chacun a commencé son intervention par des griefs sérieux contre la direction qu’a pris le pays dans le domaine sécuritaire depuis plus de dix ans, y compris sous les gouvernements de droite. Naftali Benett a notamment insisté sur les failles de la motivation, de l’esprit combatif et de la volonté de gagner qui a selon lui imprégné l’armée et les responsables politiques et dénoncé la judiciarisation à l’extrême de la politique sécuritaire.
Mais malgré tous les arguments sévères qui semblaient annoncer une démission, le coup de théâtre était au rendez-vous. Les deux ministres ont expliqué qu’ils optent pour la responsabilité nationale et qu’ils restent au gouvernement pour aider le Premier ministre à changer de cap dans la politique face au terrorisme sous toutes ses formes. Tant Naftali Benett qu’Ayelet Shaked ont confié qu’ils paieront sans doute un prix politique pour leur décision mais qu’ils l’ont prise afin de laisser une chance au gouvernement et à son chef Binyamin Netanyahou. « Nous ne fuiront pas nos responsabilités » ont dit chacun d’eux. A l’inverse, ils ont chacun rendu sa monnaie de la pièce à Avigdor Lieberman pour ses critiques incessantes à leur égard depuis sa démission, l’accusant d’échec total dans sa politique et d’avoir fui ses responsabilités en quittant le gouvernement.
Parmi les phrases-choc du ministre de l’Education ont été : « Nous retirons toutes nos revendications politiques et nous aiderons le Premier ministre à gagner » et: « Je préfère perdre une bataille politique face à Binyamin Netanyahou plutôt qu’Israël perde la bataille contre Ismaïl Hanyeh ».
Il ne fait aucun doute qu’une démission des ministres Habayit Hayehoudim aurait constitué un pari énorme sur l’avenir. Désormais, le sort du gouvernement est dans les seules mains de Moshé Cahlon, qui devra décider mercredi s’il vote la motion de dissolution de la Knesset déposée par l’oposition.
Sur le plan purement politique, Binyamin Netanyahou, expert en ce domaine, peut engranger une nouvelle victoire.
Photo Flash 90
Bien décevant !!!!! Ont-ils été ensorcelés ??????
Qu’est-ce que cette mascarade ??????
Que le Mashiah ben David se dévoile et fasse le ménage de son seul souffle !!!!!!