Corruption, insécurité, attaques contre la famille : le Brésil qui a plébiscité Jair Bolsonaro souffre des années de gestion catastrophique de la gauche. Quoi qu’en dise la presse, aussi injuste avec Bolsonaro que complaisante vis-à-vis de Lula, malgré ses outrances, le nouveau président ne compte pas établir un Reich sud-américain.
La presse occidentale, majoritairement pro-Lula, ne dit presque jamais que le « Parti-Etat PT (Parti des travailleurs) » a plongé le Brésil dans la pire crise économique depuis cinquante ans : chômage de masse, paupérisation, insécurité endémique, méga-corruption et chaos en perspective sur le « modèle » du Venezuela « bolivariste », référence suprême du PT avec Cuba… « On ne veut plus jamais de la gauche, car c’est elle qui a coulé le pays, On est dans la rue parce qu’on souhaite du changement ! », ont crié ces dernières années, mois et semaines des millions de Brésiliens descendus manifester dans les rues leur exaspération.
Comme on pouvait s’y attendre, si cette ébullition nationale anti-PT – qui explique le succès de Bolsonaro – n’a pratiquement pas été relayée dans la presse occidentale, en revanche, les manifestations bien moins massives de la gauche antifa et des anti-Bolsonaro ont été surmédiatisées et commentées positivement. Pourtant, les pancartes et slogans des millions de manifestants pro-Bolsonaro (souvent deux millions rien qu’à Rio de Janeiro) auraient pu donner une indication du « printemps brésilien » aux tonalités « dégagistes » qui allait annoncer la fin du Parti des Travailleurs et donc l’échec cuisant de son candidat, Fernando Haddad : « PT fora » (« PT dehors »). Comme l’illustre bien ce slogan, Bolsonaro incarne moins un « retour de la dictature militaire » – comme l’a écrit la presse européenne – qu’une révolte nationale massive visant à mettre fin au règne sans partage du « Parti-Etat PT » (« Partido-Estado PT »), à sa corruption endémique, à l’insécurité terrifiante (64 000 assassinats annuels) et à la crise économique sans précédent. Ce rejet du Parti des Travailleurs s’est manifesté de façon très nette et massive dès 2014, lorsque des millions de Brésiliens ont exigé la destitution de Dilma Rousseff et l’emprisonnement d’Ignacio Lula da Silva.
Bolsonaro, un «militariste-raciste-fasciste-homophobe-misogyne»?
Certes, le « Trump tropical », tel qu’on nomme souvent Jair Bolsonaro, est coutumier des propos outranciers, notamment lorsqu’il répond aux attaques de ses adversaires, lorsqu’il appelle à « liquider les criminels », lorsqu’il affirme qu’un « policier qui ne tue pas n’est pas un bon flic », lorsqu’il définit le PT comme le « parti du crime ». En ce sens, il est bien un populiste car ses promesses de campagne visant à abaisser l’âge de la majorité pénale ; à exempter les policiers de poursuites judiciaires quand ils utilisent leurs armes de service et à « dégager les corrompus, complices du crime », résonnent comme des mesures de salut public pour une majorité de Brésiliens.
Il est vrai que durant cette campagne, pour laquelle le Net et les réseaux sociaux ont joué un rôle primordial, au moins autant que pour l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, moult fake news et rumeurs violentes ont été lancées de part et d’autre. Toutefois, les médias occidentaux n’ont presque évoqué que celles attribuées au camp « populiste » par le candidat de gauche (PT) Fernando Haddad. Celui-ci a par exemple accusé Bolsonaro d’être « responsable des agressions racistes » qui auraient été commises par certains de ses « supporters nazis » contre des militants de gauche ou LGBT. Or il se trouve que nombre de ces « infos » étaient en fait des montages. On peut citer pour exemple l’affaire (7 octobre 2018) de la jeune militante LGBT qui a accusé des partisans de Jair Bolsonaro de l’avoir agressée avant de lui graver une croix gammée sur le ventre. La police a beau avoir rapidement démontré que la « victime » avait inventé de toutes pièces son agression « nazie » (elle l’a d’ailleurs reconnu), le camp pro-Haddad-PT n’a cessé de dénoncer l’agression « homophobe-nazie »…
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Alexandre Del Valle
Il est élu , et ses idées ne sont pas extrémistes , alors wait and see !!!
Je reste surpris par l empressement de certains , comme Bolsonaro ou certains europeens a se rapprocher d Israel avec autant de precipitation ! Que cache reellement cette attitude ? Surement pas un philosemitisme soudain
Les journamairdes islamo-gaucho-boboistes des merdias françaises n’en peuvent plus de cracher leur venin sur le président ELU du Brésil.
Chèh’fik.