Très violemment attaqué par l’opposition qui l’accuse de vouloir prendre le contrôle des médias israéliens, le Premier ministre a affirmé tout le contraire lundi. Lors d’un toast porté dans ses bureaux à l’occasion de la prochaine fête de Pessah’, Binyamin Netanyahou a déclaré: “La presse est libre en Israël et elle doit le rester. Mais j’aurais souhaité qu’il y ait encore plus de concurrence, de variété et de pluralisme dans les médias, car elle ne reflète pas aujourd’hui les sentiments de la population. Il y règne une industrie du pessimisme et du découragement. Là où ils voient du chômage, je vois du plein-emploi, là où ils décrivent une économie dévastée je vois une économie florissante”.
L’exemple de l’économie est particulièrement pertinent. La semaine dernière, après la publication du rapport 2016 de la Banque d’Israël, qui montrait la santé de l’économie israélienne et des marqueurs de croissance que beaucoup de pays occidentaux nous envieraient, aucun des journaux télévisés du soir n’en a fait mention!
A l’inverse on imagine aisément la tête de Tish’a Be’av des présentateurs et présentatrices au cas où ce rapport avait été négatif…
Photo Haïm Zach / GPO