Le Premier ministre Binyamin Netanyahou s’est envolé pour Paris afin d’assister à la cérémonie officielle marquant les 75 ans de la rafle du Vel’ d’Hiv. Il y prendra la parole. Après la cérémonie, Binyamin Netanyahou aura une rencontre de travail avec le président français Emmanuel Macron. Samedi après-midi, une centaine de personnes s’étaient réunies Place de la République à l’appel d’Euro-Palestine et du BDS pour protester contre la venue du Premier ministre israélien. Les manifestants scandaient des slogans qualifiant Binyamin Netanyahou de “tortionnaire” et criminel de guerre”. Ils accusaient aussi Emmnuel Macron de “complicité” en ayant invité le chef du gouvernement israélien.
Après son court séjour parisien, Binyamin Netanyahou se rendra à Budapest pour une première visite d’Etat en Hongrie. Cette visite s’effectue dans un climat quelque peu tendu suite aux aspects antisémites de la campagne électorale du président Viktor Urban qui vise sa réélection. Il s’en est pris au milliardaire juif d’origine hongroise George Soros qui soutient à coup de millions de dollars des organisations d’extrême gauche hongroise. Dans un premier temps, l’ambassadeur d’Israël à Budapest avait vivement réagi aux thèmes utilisés par le président hongrois, mais il a été rapidement désavoué par le Premier ministre Binyamin Netanyahou, pris entre deux feux, qui n’est pas mécontent que George Soros soit ainsi malmené car il est également la bailleur de fonds d’un kyrielle d’organisations et associations antisionistes. Binyamin Netanyaou accuse George Soros de « porter atteinte aux gouvernements israéliens démocratiquement élus en finançant des organisations qui diffament l’Etat juif et cherchent à lui nier le droit à se défendre ». Une “loi Soros” esr d’ailleurs en préparation en Israël pour limiter voire interdire le financement étranger d’organisations antisionistes en Israël.
Le président hongrois a toutefois mis sa campagne entre parenthèse avant l’arrivée du Premier ministre israélien.
Photo Kobi Gideon / GPO