Le Premier ministre israélien a reçu mardi son homologue belge Charles Michel. Après des paroles de bienvenue, Binyamin Netanyahou a évoqué la liste des sujets qui seront évoqués entre les deux dirigeants, et notamment le terrorisme qui prend sa source au Moyen-Orient mais qui menace aussi l’Europe et a déjà frappé sur ce continent, particulièrement en Belgique.
Sur le plan bilatéral, le Premier ministre israélien s’est félicité des bonnes relations commerciales entre les deux pays – trois milliards de dollars – et a appelé à leur renforcement. Il a comparé les performances des deux pays, tous deux petitde taille mais qui se distinguent dans des domaines de pointe et de haute-technologie.
Concernant la menace terroriste, Binyamin Netanyahou a rappelé à son invité qu’Israël se trouve au front dans la lutte contre le terrorisme islamique, non seulement pour défendre ses propres citoyens mais aussi ceux d’Europe. Il a cité la coopération étroite entre les agences de renseignements israéliennes et européennes et souligné qu’Israël est un pôle de stabilité qui évite l’effondrement du Proche-Orient occidental. « Sans cela, des millions de réfugiés supplémentaires déferleraient vers l’Europe », a-t-il indiqué au Premier ministre belge!
Les deux hommes ont également évoqué le processus de « paix » israélo-palestinien sur lequel la Belgique a souvent pris des positions pas très favorables à Israël. Binyamin Netanyahou a été catégorique: « Si la paix est actuellement impossible c’est uniquement à cause du refus permanent des Arabes palestiniens de reconnaître le droit d’Israël à exister en tant qu’Etat du peuple juif, quelles qu’en soient les frontières ». « C’est la source de ce conflit si particulier », a insisté le Premier ministre.
Photo Amos Ben Gershom / GPO