Le Premier ministre s’est adressé mardi matin à la Convention du journal Makor Rishon sur les thèmes “Société, économie et innovation”. Il a commencé par énumérer une liste de succès et d’acquis de son gouvernement sur le plan économique et social durant la dernière décennie et a critiqué tous ceux – notamment dans les médias – qui s’acharnent à toujours vouloir regarder la moitié vide du verre. “Lorsque j’ouvre la radio le matin, tout semble noir et on a l’impression d’une véritable campagne de dénigrement et de découragement”, a constaté Binyamin Netanyahou. “Ce n’est pas un hasard si Israël reste un ilôt de stabilité et de puissance dans un Proche-Orient qui se décompose”, a rajouté le Premier ministre.
Il a également abordé des sujets plus politiques ou diplomatiques. Il a notamment évoqué l’arrivée mardi en Israël du Premier ministre indien Narendra Mody, première visite officielle d’un chef de gouvernement indien en Israël. Binyamin Netanyahou a noté avec satisfaction le développement des relations et de la coopération avec de grands pays comme la Chine, la Russie, l’Inde, le Japon ainsi qu’avec l’Afrique.
Et profitant de s’exprimer devant un journal de droite, Binyamin Netanyahou a égratigné ceux qui le critiquent à sa droite: “J’entends parfois ici ou là que le but de votre journal est de me renforcer sur ma droite. Alors je vous dis: ‘Pas besoin!’ D’abord parce que suis de droite et deuxièmement parce que je suis fort pour vous, pour tout l’Etat d’Israël. Je peux vous dire avec assurance que ce que nous avons accompli dans la dernière décennie pour l’Etat et la terre d’Israël, personne d’autre ne l’aurait fait, et en tout cas, pas mieux que nous. Dans ce domaine, il ne suffit pas seulement de nous parler à nous-mêmes. Il faut du doigté international, une capacité à influencer des leaders ou des opinions publiques, il faut un mélange d’aptitudes, d’expérience et de connaissance des personnes avec lesquelles on traite…”
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Photo Avishag Shaar Yashouv / Flash 90