À la veille de la rencontre entre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président américain Donald Trump, prévue mardi à la Maison Blanche, le ministre des Finances Betsalel Smotrich a clarifié la position de son parti concernant un éventuel accord de normalisation avec l’Arabie saoudite.
« Nous soutenons la paix avec l’Arabie saoudite », a déclaré Smotrich, « mais pas au détriment de la sécurité d’Israël et sans offrir la perspective d’un État palestinien au cœur de l’État d’Israël. » Cette déclaration intervient alors que Trump espère faciliter la normalisation des relations entre Israël et le royaume saoudien, un objectif considéré comme prioritaire.
Le ministre a posé plusieurs conditions à tout accord : aucune concession territoriale, la poursuite des objectifs de guerre contre le Hamas, et l’élimination de toute menace terroriste.
Smotrich a été particulièrement catégorique sur la question palestinienne, estimant qu’aucun espoir d’État indépendant ne doit être donné à l’Autorité palestinienne ou aux Palestiniens de Judée-Samarie et Gaza. « Surtout après le 7 octobre », a-t-il insisté, « il est hors de question que les Arabes soient récompensés. »
La rencontre entre Netanyahou et Trump, initialement prévue plus tôt, a été reportée à la demande de la Maison Blanche et se tiendra à 1 heure du matin, heure israélienne (18 heures à Washington).
Le ministre a également plaidé pour une intensification des activités offensives en Judée-Samarie afin d’éradiquer le terrorisme, tout en restant prudent sur la prolongation du cessez-le-feu à Gaza, notant que certaines lignes rouges, comme le retrait de Philadelphie, ne sont pas négociables.