Le 4 juin prochain, nous voterons pour élire le député de la 8e circonscription des Français de l’étranger (Chypre, Grèce, Israël, Italie,Malte, Saint-Marin, Saint-Siège, Turquie).
Benjamin Djiane, candidat du Parti Socialiste, 40 ans, est diplômé de l’école de management de Lyon et de Sciences-Po Paris, il a débuté sa carrière en entreprise, en France puis en Italie.
Il a ensuite été la plume de Manuel Valls, ministre de l’intérieur et Premier ministre.
Le P’tit Hebdo: Pourquoi la huitième circonscription des Français de l’étranger? Benjamin Djiane: Je suis profondément attaché à Israël et au Sud de l’Europe. C’est mon histoire personnelle. Je suis un méditerranéen, fils et petit-fils de juif séfarade. Lorsque j’étais enfant, mon père me racontait toujours, qu’en 1962, il avait hésité entre la France et Israël. Je suis donc marqué par Israël, par son histoire, par cette aventure collective exceptionnelle, qui, en 70 ans, a créé un pays dynamique, une économie innovante, une démocratie exemplaire qui entretient tant de liens avec la France.
Attaché à Israël, mais aussi à l’Italie, où j’ai vécu et travaillé pour une grande entreprise française, à Milan. Je connais le quotidien des Français qui vivent ou ont choisi de s’établir hors de France.
Lph: Quelles sont vos motivations ?
B.D.: Un député est aussi le porte-parole, le représentant, le défenseur des femmes et des hommes de sa circonscription. C’est pour cela que j’ai souhaité porter cinq combats, afin d’obtenir des avancées concrètes : pour l’éducation, la solidarité, la culture et le rayonnement de la France, nos services publics à l’étranger et le dynamisme économique.
J’ai rencontré de nombreux Français pendant cette campagne. J’ai écouté et entendu les tracas de leur vie quotidienne. Je pense notamment, en Israël, à la question de la reconnaissance des diplômes, ou aux petites retraites. Les propositions que je porte sont le fruit de tous ces échanges. Je constate que beaucoup de sujets ont été laissés en plan ces dernières années. Il y a eu beaucoup de mots, et peu de résultats. Moi je demande à chacun de regarder, au-delà des paroles, le bilan très faible du député sortant.
Lph: Quels sont les premiers dossiers sur lesquels vous travaillerez si vous êtes élu ?
B.D.: Continuer avec force le combat contre l’antisémitisme, l’antisionisme, le boycott d’Israël que j’ai mené, et que je mènerai, avec Manuel Valls.
Je sais que le député sortant se dit le grand défenseur d’Israël. Je partage cet objectif. Mais sa méthode est contre-productive. Quand on applaudit Gilbert Collard, député du Front national, à l’Assemblée nationale, on dessert la cause que l’on prétend défendre.
Ensuite, il y a tous les sujets, liés au quotidien, pour lesquels j’ai des propositions très concrètes. Je souhaite, plus que tout, que ce mandat soit utile pour l’éducation de nos enfants, pour faire vivre la langue française. Pour cela, je défendrai trois mesures fortes : le plafonnement des hausses des frais de scolarité dans les lycées français, le développement du label FrancÉducation pour élargir les offres de scolarisation en français notamment à destination des familles binationales, et le doublement du budget consacré au dispositif Français Langue Maternelle, FLAM, pour que davantage d’enfants puissent y avoir accès.
En matière d’équivalence des diplômes, Amos Schupak, mon suppléant, a déjà beaucoup travaillé. Dès mon élection, je demanderai la constitution d’un groupe de travail dédié à cette question entre la France et Israël, associant les acteurs associatifs, qui connaissent le sujet et ont déjà fait un travail remarquable.
Enfin, pour les retraités, je veux créer une caisse de compensation, afin que leur pouvoir d’achat soit maintenu et ne fluctue pas selon les taux de change entre l’euro et le shekel.
Lph: Israël, pour vous, c’est… ?
B.D: Israël n’est pas, et ne sera jamais, pour moi, un pays comme les autres. C’est un miracle. Un rêve devenu réalité. Le symbole de la renaissance d’un peuple après l’horreur de la Shoah. C’est la réinvention d’une langue et l’émergence d’une démocratie. C’est à la fois le berceau des civilisations et la Start-up Nation ! C’est un territoire où l’Histoire regarde résolument vers l’avenir.
Lph: Comment comptez-vous convaincre les Français d’Israël d’aller voter?
B.D.: Ce que je dis à tous les Français que je rencontre, c’est que ces élections sont très importantes. Pour eux, pour leur quotidien. Importantes aussi pour notre pays, pour son avenir. La France doit donner une majorité au Président de la République, Emmanuel Macron. Une majorité progressiste. Moi, je veux apporter mon expérience, le sens de l’État que j’ai appris aux côtés de Manuel Valls, ma singularité. Je veux dépasser les vieilles étiquettes politiques. Je veux faire de la politique autrement. Soutenir une initiative quand elle est juste et utile. Alors le 4 juin, j’invite les électeurs à prendre leur avenir en main, à soutenir ma démarche et à voter pour le renouvellement.
Je suis sur que Benjamin Djiane aurait été un excellent député pour la 8ème circonscription des Français de l’étranger, hélas il avait l’étiquette d’un parti dangereux qui c’est acharné comme une hyène sur sa proie contre l’état d’Israël, les actions du PS et de l’ensemble de ses élus contre l’état d’Israël ont été d’une gravité qu’ils ne réalisent même pas les effets secondaires pour la paix dans la région, et malgrès cet acharnement ils n’ont pas bénéficiés des voix des musulmans de France qui était l’objectif numéro un du candidat hamon, si un parti socialiste devait renaître un jour souhaitons que les doctrines haineuses contre le peuple Juif soit excluent de sa constitution et que des membres comme aubry, hamon, guigou et les autres réalisent que la haine contre l’état Juif ne leur apportera jamais rien de bon et surtout ne favorisera pas plus particulièrement les voix des Musulmans de France.