Le ministre de l’Education Naftali Benett, leader du parti Habayit Hayehoudi, tient à donner l’exemple. D’après Radio Kol Haï, cité par le site d’informations Srugim, il aurait indiqué que si la “loi norvégienne” était adoptée en seconde et troisième lectures par la Knesset, c’est lui qui démissionnerait de son poste de député et non la ministre Ayelet Shaked, comme prévu au préalable, laissant la place à l’ancienne députée Shouli Mouallem. Un autre ministre a déjà annoncé sa démission de la Knesset en cas d’adoption de la “loi norvégienne”. Il s’agit d’Arieh Dery, chef du parti Shass.
Rappelons que cette loi, déjà approuvée par le gouvernement, permettra à un ministre en fonction de renoncer à son siège à la Knesset afin de permettre à l’un de ses collègues de parti, qui n’a pas pu entrer au parlement, d’obtenir une place de député. Photo by Yonatan Sindel/Flash90