Le ministre de l’Education Naftali Benett a rappelé sur Galei Israël qu’il est en faveur du maintien de la coalition actuelle mais qu’il n’hésitera pas à faire tomber le gouvernement en cas de « virage à gauche » et a précisé quelles sont ses lignes rouges: gel de la construction, cession de la moindre parcelle d’Erets Israël, libération de terroristes ayant du sang juif sur les mains.
« Nous n’avons pas formé un gouvernement de droite pour adopter le plan saoudien qui contient notamment un retour aux lignes d’avant 1967, la partition de Jérusalem et un ‘retour des réfugiés’ » a dit en substance le président de Habayit Hayehoudi. Il s’est également dit en désaccord avec Zeev Elkin qui minimise l’initiative saoudienne et affirme qu’elle permettrait de normaliser les relations avec les pays arabes « modérés ».
Sans nommer le Premier ministre Binyamin Netanyahou il a qualifié d' »erreur historique » le discours de Bar-Ilan qui a laissé penser au monde entier que même la droite israélienne est aujourd’hui en faveur de la création d’un Etat ‘palestinien’. « Autonomie, oui, Etat, jamais! » a martelé Naftali Benett.
Le ministre de l’Education a fait remarquer que lui et son parti sont les seuls de la Knesset à se prononcer sans détours contre la création d’un Etat ‘palestinien’, en période d’élections ou non, ce qui reflète selon lui la majorité de l’opinion de la population israélienne.
Enfin, il n’a pas exclu une scission au sein de son parti entre son camp et celui d’Ouri Ariel, Tekouma. « L’union ce ne sont pas seulement des structures communes mais aussi des attitudes communes. Les actes des uns et des autres décideront si le parti restera uni ou non », a-t-il déclaré. Il a refusé de commenter les critiques émises à son égard par Ouri Ariel concernant son attitude face au Premier ministre: « C’est à celui qui attaque qu’il faut demander pourquoi il le fait », a-t-il dit.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90