Les relations entre Itamar Ben Gvir, futur ministre, et la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, sont pour le moins tendues.
Cette dernière, qui a été nommée par Guidon Saar, le ministre de la Justice sortant, sous le gouvernement Bennett-Lapid, avait été relativement souple avec le gouvernement sortant sur toutes les questions qui auraient pu poser un problème juridique. Ce fut ainsi le cas, par exemple, lorsqu’elle a autorisé le gouvernement à signer un accord concernant la frontière maritime avec le Liban, en pleine période électorale et sans l’aval de la Knesset.
Elle se montre beaucoup plus critique envers les propositions du futur gouvernement, notamment la loi qui doit conférer au ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, un pouvoir plus important sur la police, mais aussi celles prévues pour contouner la Cour suprême ou changer la méthode de nomination des juges.
Lors d’un congrès sur le droit public à l’université de Haïfa, Baharav-Miara a déclaré: »Les propositions de lois qui sont discutées en ce moment, dans ce qui est malheureusement dénommé un »blitz » législatif, ne se tiennent pas. L’idée selon laquelle il serait juste de procéder à une profonde mutation de la nature du régime est une erreur à mes yeux. Un changement significatif du régime nécessite une réflexion approfondie et pesée et ne doit pas être décidé par des votes éclairs, certains avant même la constitution d’un gouvernement, quand des lois fondamentales sont compressées et promulguées en si peu de temps ». Elle a mis en garde contre l’utilisation de l’argument de restauration de l’autorité pour supprimer tous freins au pouvoir en place.
Selon elle, un certain nombre de lois envisagées par le gouvernement représentent un danger pour la démocratie qui serait vidée de son sens. « L’Etat d’Israël n’aura plus de démocratie que le nom ». Elle soutient que le changement voulu par la future coalition va nuire à l’équilibre des pouvoirs puisque seul les pouvoirs que possèdent aujourd’hui le système judiciaire israélien peut garantir les freins nécessaires au pouvoir législatif compte-tenu du système parlementaire spécifique à Israël.
»Encadrer le pouvoir de la majorité n’est pas servir les intérêts d’un public particulier, ce n’est pas une question politique. Les Knesset se succèdent et les gouvernements changent. La majorité d’aujourd’hui peut être la minorité de demain », a-t-elle déclaré.
Lors de la séance de la commission qui discute des modalités de la loi sur les pouvoirs du ministre de la Sécurité nationale, les députés de la future coalition ont réagi à ces propos.
Le président de la commission, Ofir Katz (Likoud) a décrit Baharav-Miara comme une »conseillère politique » et non juridique. »L’Etat d’Israël est et restera démocratique même une fois que la conseillère juridique du gouvernement ait fini son mandat. Nous n’avons jamais eu une conseillère juridique aussi politique ».
Le futur ministre Ben Gvir a aussi attaqué Baharav-Miara: »Elle se trompe, elle pense qu’elle est le véritable premier ministre de l’Etat d’Israël. Chaque loi avec laquelle elle n’est pas d’accord devient dangereuse pour la démocratie. Il est bien dommage qu’elle ne participe pas aux débats sur la proposition de loi à la Knesset. Elle comprendrait que le commandement de la police empêche le ministre de définir une politique, alors que tous les professionnels pensent que le ministre est censé définir une politique d’action pour la police. Il ne s’agit pas de votes éclair mais de votes qui sont importants et urgents pour permettre au ministre de la Sécurité nationale de restaurer la sécurité des citoyens de l’Etat d’Israël. J’espère que ce sujet tient aussi à coeur à la conseillère juridique du gouvernement ».
Wow lapid qui se permet de traiter Ben Gvir comme le dernier des voyous !!!!! Et vous, lapid, de quoi pourrait-on vous traiter ? Je suis sure que vous savez ce que vous valez !
Pas grand chose…
Nous devons mettre fin à la dictature des juges qui permet à la gauche de dirigé le pays même quand elle perd les élections.
Nous voulons un pays juif , pas une démocratie laïque
Il faut changer le mode de recrutement des juges en le rendant plus démocratique. En France, le conseil constitutionnel est nommé par plusieurs entités :
Le président
Le premier ministre
Le président de l’assemblée nationale
Le président du sénat
Ainsi toutes les composantes de la société sont représentées
Le problème en Israël c’est qu’il y a cooptation, donc reproduction des opinions, le système voulu par l’extrême droite est également mauvais car il place la justice sous la coupe de la majorité, le système français est juste et démocratique
C’est parfaitement exact. La constitution Française de la 5 ème République datant de 1958 est la meilleure au monde, même si elle était faite pour un homme exceptionnel ! Depuis, des apprentis sorciers ont procédé à quelques amendements pendant que d’autres gauchos veulent un 6ème ! Hélas, en Israël, ce n’est pas possible car le tribalisme fait sa loi !
Sans vous offusquer, Kevin, que faites-vous en Israel ? Vous critiquez continuellement Israel, les gouvernements, etc… pourquoi alors continuez de vivre en Israel ?
Peut être qu’il est impossible à Kevin comme a tant d’autres de vivre ailleurs à cause de l’anti sémitisme qui règne dans le monde, peut-être qu’il s’est sauvé de france pour rester en vie, pour vivre son judaisme Mr RD
Tout est possible ….
Ben Gvir et Smotrich Deux Fascistes qui veulent
diriger le pays avec ce Taulard de Derhi,voilà où nous en
Sommes arrivés pour permettre à Bibi de Revenir
Assouvir son désir de Gouverner en nouveau
En Dictateur..
Pour cela il cède Tout a l’extrême droite fasciste et
a Tout ces religieux Extrémistes qui veulent changer
Les Lois de Notre et en faire un pays où règne la Religion
qui ne represent que 20% de la population.
Au sein même du Likoud c’est la grogne.
Heureusement qu’il y a encore la Cour Suprême et le conseiller juridique du gouvernement pour dirent ce qu’ils pensent et empêcher le Pays de sombrer dans la dictature
Pour que bibi règne rien ne compte.
Il semble cependant qu’il soit conscient de la gravité des projets des membres les plus dangereux de sa coalition mais l’appât de redevenir PM est plus fort.
Ils vont probablement se débarrasser de la conseillère juridique et rien ne les arrêtera.
La structure même de la démocratie israélienne est menacée.
Il faudrait simplement sortir en masse dans les rues et s’opposer jusqu’à physiquement au danger.
Il y a malgré tout une majorité avec ceux qui sont très inquiets dans le likoud-même contre cet état de choses.