Beit El : les regrets d’un ancien conseiller juridique du gouvernement

Mieux vaut tard que jamais, mais le mal a été fait. Dans un livre autobiographique paru récemment, l’ancien conseiller juridique du gouvernement Yehouda Weinstein a reconnu qu’il avait rapidement regretté avoir validé la destruction du quartier de l’Oulpena à Beit El en 2012. L’ordre de destruction avait été donné malgré de nombreuses tentatives politiques et juridiques pour maintenir ce quartier. Aujourd’hui, dix ans après les faits, Yehouda Weinstein reconnaît qu’il aurait fallu procéder différemment en dédommageant les propriétaires arabes et laissant en place les maisons et les familles juives.

Yehouda Weinstein raconte notamment que ce sentiment lui est venu lorsqu’il s’était rendu sur place avec le commandant de brigade et qu’il avait vu les maisons juives en ruines, alors que ce quartier faisait partie intégrante de la localité de Beit-El. Il en avait conclu que de toute manière, les Arabes ‘palestiniens’ ne feraient rien avec ces parcelles alors que les habitants juifs se retrouvaient sans logement.

Dans toutes les affaires impliquant des revendications de propriété par des Arabes en Judée-Samarie, les habitants juifs ainsi que les partis politiques et organisations de droite proposent que soit versé un  dédommagement généreux aux requérants qui de toute manière n’utiliseront pas ces terrains situés à l’intérieur de localités juives. Mais les organisations d’extrême gauche qui les soutiennent les poussent à aller jusqu’au bout pour le principe de voir la destruction de maisons ou de quartier juifs. Et la Cour suprême suit généralement cette demande.

Photo David Vaknin / Flash 90

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Commentaires 4

  1. yacotito says:

    Des types comme ehouda Weinstein devraient avoir honte. ce sont des traitres à leur peuple. Il est comme les juifs qui ne vont jamais à la synagogue et qui demandent qu’on dise le kaddish quand ils decederont. Les remords c’est trop tard, le mal est fait. Le problème c’est que ceux qui prennent la suite sont comme lui, de purs ennemis de l’interieur

  2. KIGEM says:

    REMORDS OU REGRETS QUE CELA CHANGE T IL POUR LES JUIFS DANS LES DÉSASTREUSES DÉCISIONS DES JUGES DE LA COUR SUPRÊME?

  3. Geronanyo says:

    Ce n’est qu’une fois au seuil du dernier souffle sur les traître veulent se racheter une virginité en espérant qu’HM les acceptent au Gan Éden.

    Cet être aurait pu se réveiller il y a quelques mois pour éviter de se retrouver dans cette situation et faire en sorte que le gouvernement soit dirigé par d’autres traîtres.

    Le mal est fait et est malheureusement difficilement rattrapable du fait de la haine gratuite de Mr cour suprême envers les sionistes, les juifs religieux.

    Il s’est avéré que depuis l’arrivée d’un certain Barak Aaron, cette cour a été le plus fervent soutien des terroristes arabes,

  4. S’il y a une catégorie de gens parmi nous qui incarnent dans tout leur être la mentalité du Juif persécuté de l’exil, c’est bien celle à laquelle se rattache ce personnage.
    Si l’antijuif n’aime pas le Juif, c’est la faute du Juif. D’où les exactions inouïes comme l’expulsion de Juifs paisibles de leur maison et la destruction de leur quartier.
    Il y a dans sa prise de conscience un progrès inachevé.
    Les propriétaires arabes auraient dû être dédommagés, dit-il.
    Il ne peut ou ne veut pas voir qu’il s’agissait d’une grosse arnaque fomentée par des groupuscules hostiles largement noyés d’argent pour leurs méfaits. Aucun propriétaire arabe n’avait habité ni exploité, ni même fréquenté ce lieu.
    Par ailleurs, les prétendues propriétés étaient le fait d’une distribution par le sinistre roitelet Hussein à toutes sortes de gens. Or, l’invasion de la Judée-Samarie par la Jordanie était illégale. Elle n’avait pas obtenu l’approbation des autres pays. Donc, c’est une propriété juridiquement nulle et non avenue. En outre, Hussein avait renoncé officiellement en 1988 à sa main-mise sur le terrain.
    Sans vouloir être méchant, les 300 logements construits à la place des 30 détruits, qui devraient être habités prochainement, sont peut-être la raison de son regret.

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