Chapitre 8. La Menora. L’Éternel parla à Moïse en ces termes :
בדַּבֵּר֙ אֶל־אַֽהֲרֹ֔ן וְאָֽמַרְתָּ֖ אֵלָ֑יו בְּהַֽעֲלֹֽתְךָ֙ אֶת־הַנֵּרֹ֔ת אֶל־מוּל֙ פְּנֵ֣י הַמְּנוֹרָ֔ה יָאִ֖ירוּ שִׁבְעַ֥ת הַנֵּרֽוֹת:
- 2. «Parle à Aaron et dis-lui : Quand tu élèveras les lampes, c’est vis-à-vis de la face du candélabre que les sept lampes éclaireront ».
- Ainsi fit Aaron : c’est vis-à-vis de la face du candélabre qu’il en disposa les lampes […] 4. Et voici la confection du candélabre, en or battu, tout d’une pièce, de sa base jusqu’à ses fleurs. D’après la forme qu’Hachem avait indiquée à Moïse, ainsi avait-on fabriqué le candélabre. — Comme le disait le 6ème Rabbi de Loubavitch : « Chaque Juif possède une mission spirituelle dans sa vie. » Bien que nous partagions tous le but commun de transformer le monde en une résidence pour D.ieu, chacun d’entre nous possède des aptitudes distinctes. Leur expression permet au but divin de se manifester selon des chemins différents, lui conférant ainsi une portée d’autant plus étendue. Un maître doit apprécier les qualités de chacun et cultiver leur expression et ainsi permettre à chaque élève d’intégrer ces vérités d’une manière qui corresponde à sa nature propre. La Menorahsymbolise le Peuple Juif, car le but de l’existence de chaque Juif est de répandre la lumière divine dans le monde, comme il est écrit : « L’âme de l’homme est la lampe de D.ieu ». Avec « La lumière de la Torah et la bougie des Mitsvot », notre peuple illumine le monde. Les sept branches représentent sept approches dans le service divin. Et pourtant elle était faite d’un bloc d’or unique, ce qui indique que la pluralité des qualités au sein du peuple juif ne diminue en rien son unité fondamentale. La diversité ne mène pas nécessairement à la division, et le développement d’une véritable unité vient de la synthèse d’élans divers, chaque personne exprimant ses propres talents et sa propre personnalité.« Behaalotékha eth hanéroth– Quand tu feras monter les flammes. » Rachi explique que le Cohen doit appliquer la flamme à la mèche « jusqu’à ce que la flamme s’élève d’elle-même » et brille sans l’assistance de l’allumette. « La flamme » : chaque personne est potentiellement « une lampe », mais la flamme réalise ce potentiel en produisant une lumière rayonnante ; « S’élève » : Il ne faudrait pas nous satisfaire de notre niveau présent, il faut chercher sans cesse à progresser dans le service divin ; « D’elle-même » : Il nous faut intérioriser l’influence de nos maîtres jusqu’à faire nôtre leur lumière, la connaissance acquise doit permettre de « briller » de manière autonome. Bien plus, il faut « s’élever de soi-même », et le désir d’avancer doit intégrer sa propre nature. De la même façon, un maître doit obtenir de ses élèves qu’ils deviennent « une flamme qui s’élève par elle-même », des lampes indépendantes qui répandent la « lumière de la Torah » dans leur environnement.
Les Lévites. Hachem dit à Moché de distinguer les Lévites et de les réunir devant le Ohel-Moèd afin que Aharone et les enfants d’Israël les bénissent et soient consacrés – depuis l’âge de 25 ans jusqu’à l’âge de cinquante ans – au service d’Hachem.
Chapitre 9. Fête de Pâques. L’Éternel parla à Moché dans le désert de Sinaï, la seconde année de leur sortie du pays d’Egypte, le premier mois : 2. « Que les enfants d’Israël fassent le Pessa’h (sacrifice de l’agneau pascal) le 14ème jour de ce mois au soir ; d’après toutes ses lois vous l’accomplirez ». Ainsi firent les enfants d’Israël. 9. L’Éternel dit à Moché : « Si quelqu’un est souillé par un cadavre, ou s’il est sur une route éloignée, – vous ou vos descendants – et qu’il veuille faire Pessa’h en l’honneur d’Hachem, c’est au deuxième mois, le quatorzième jour, vers le soir, qu’il la fera (14 Nissan) ; ils la mangeront avec des azymes et des herbes amères, 12. N’en laisseront rien pour le lendemain, et n’en briseront pas un seul os. 13. L’homme pur et n’ayant pas été en voyage, qui n’aura pas fait Pessa’h, il sera retranché de son peuple ».
[…] Les nuées. 15. Le jour où l’on eut érigé le Mishkane-Tabernacle, la nuée le couvrit ainsi que l’Ohel-Moèd 16. La nuée le couvrait le jour et le feu la nuit. 17. Lorsque la nuée s’élevait sur la tente, les enfants d’Israël levaient le camp ; puis, à l’endroit où se fixait la nuée, là ils s’arrêtaient. 18. C’est sur l’ordre d’Hachem que partaient les enfants d’Israël et sur Son ordre qu’ils s’arrêtaient : 20. Parfois la nuée ne restait qu’un certain nombre de jours. 21. Parfois elle demeurait du soir jusqu’au matin, et quand elle se retirait le matin, on partait ; ou bien un jour et une nuit, et quand elle se retirait, l’on partait.
- Ou bien deux jours, ou un mois, ou une année entière, selon que la nuée prolongeait sa station sur le Mishkane, les enfants d’Israël restaient campés ; puis, quand elle se retirait, ils levaient le camp. 23. A la voix de l’Éternel ils faisaient halte, à sa voix ils décampaient, gardant ainsi l’ordre d’Hachem transmis par Moïse.
Chapitre 10. Les trompettes. 1. L’Éternel parla à Moché : 2. « Fais-toi deux trompettes d’argent, que tu façonneras d’une seule pièce ; 3. Quand on en sonnera, toute la communauté devra se réunir auprès de toi à l’entrée du Ohel-Moèd. 4. Si l’on ne sonne que d’une seule, les phylarques viendront chez toi 8. Les cohanim sonneront ces trompettes. Elles sont et seront une institution perpétuelle. 9. En bataille, dans votre pays, contre l’ennemi, vous sonnerez des trompettes avec fanfare et Hachem vous aidera. 10. Dans vos solennités, jours de joie et vos néoménies, vous sonnerez pour accompagner vos holocaustes ». 11. Dans la 2ème année, au 2ème, le 20ème jour du mois, la nuée se retira de dessus le tabernacle du statut. 12. Et les enfants d’Israël partirent, selon leur ordre de marche, du désert de Sinaï ; et la nuée s’arrêta dans le désert de Parane. [Le texte rapporte chaque tribu et son ordre de marche et le porte-bannière de chaque tribu]. 33. Et ils firent, à partir du mont de l’Éternel, trois journées de chemin ; l’Arone-Arche marcha à leur tête l’espace de trois journées, pour leur choisir une halte, 35.
וַיְהִ֛י בִּנְסֹ֥עַ הָֽאָרֹ֖ן וַיֹּ֣אמֶר משֶׁ֑ה קוּמָ֣ה | יְהֹוָ֗ה וְיָפֻ֨צוּ֙ אֹֽיְבֶ֔יךָ וְיָנֻ֥סוּ מְשַׂנְאֶ֖יךָ מִפָּנֶֽיךָ:
- (Ce verset est récité à la synagogue à chaque fois que l’on ouvre l’Arone haKodèche). Et lorsque l’Arone-Arche partait, Moché disait : « Lève-toi, Éternel ! Afin que tes ennemis de devant ta face ! »
- Et lorsqu’elle faisait halte, il disait : « Reviens siéger, Éternel, parmi les myriades des familles d’Israël ! »
Chapitre 11. Les doléances du peuple. 1. Le peuple se plaignit amèrement. Le Seigneur l’entendit et sa colère s’enflamma, Son feu sévit parmi eux, et déjà il dévorait les dernières lignes du camp. 2. Le peuple implora Moché lequel pria à Hachem et le feu s’affaissa. 3. On nomma cet endroit Tavêrah, parce que le feu de l’Éternel y avait sévi. 4. Or, le ramas d’étrangers [Les « Erev Rav –grand mélange», les faux convertis qui s’étaient unis aux juifs à leur sortie d’Egypte] qui était parmi eux fut pris de convoitise ; et, à leur tour, les enfants d’Israël se remirent à pleurer et dirent : « Qui nous donnera de la viande à manger ? 5. Il nous souvient du poisson et des légumes que nous mangions pour rien en Egypte ! 6. Maintenant, nous sommes exténués, nous manquons de tout et point d’autre perspective que la manne ! » 10. L’Éternel entra dans une grande colère ; Moïse en fut contristé, 11. Il dit à Hachem : « Pourquoi as-tu rendu ton serviteur malheureux? Pourquoi m’as-tu imposé le fardeau de tout ce peuple ? 12. Est-ce donc moi qui ai conçu tout ce peuple, moi qui l’ai enfanté ? Pour le conduire jusqu’au pays que tu as promis par serment à ses pères ? 13. Où trouverai-je de la viande pour tout ce peuple qui m’assaille de ses pleurs ? 15. D-ieu, fais-moi plutôt mourir !» 16. L’Éternel répondit à Moché : « Réunis soixante-dix hommes entre les anciens d’Israël devant le Ohel-Moèd. 17. J’y viendrai te parler, et Je retirerai une partie de l’esprit qui est sur toi pour la faire reposer sur eux et ils porteront avec toi la charge du peuple ! 18. Tu diras au peuple qu’ils auront de la viande. 20. Un mois entier ! Tellement qu’elle vous ressortira de la gorge et vous deviendra en horreur ; parce que vous avez outragé l’Éternel, et pleuré d’être sortis d’Egypte ! » Les 70 Sages : 24. Moché rapporta au peuple les paroles de l’Éternel ; puis il réunit 70 anciens autour de la tente. 25. L’Éternel détourna une partie de l’esprit qui l’animait et la reporta sur ces 70 Sages. Et aussitôt, ils prophétisèrent, mais une seule fois. 26. Deux de ces hommes – Eldad et Médad – étaient restés dans le camp. L’esprit se posa également sur eux mais ne s’étaient pas rendus à la tente et ils prophétisèrent. [Ils prophétisèrent que Moché mourra dans le désert et que ce sera Yéhochoua qui conduira le peuple en terre Sainte] 27. On vint l’annoncer à Moché. 28. Alors Yéhochoua–Josué, fils de Noun dit : « Mon maître Moché, empêche-les ! » 29. Moché lui dit : « Tu es bien zélé pour moi ! Ah ! Plût au Ciel que tout le peuple de Dieu se composât de prophètes, que l’Éternel fit reposer son esprit sur eux ! » 30. Moché rentra dans le camp, ainsi que les anciens d’Israël. 31. Un vent s’éleva de par l’Éternel, qui suscita des cailles du côté de la mer, et les abattit sur le camp. 32. Le peuple s’occupa pendant deux jours entiers à ramasser les cailles ; 33. La chair était encore entre leurs dents, elle n’était pas encore consommée, lorsque la colère du Seigneur éclata et frappa le peuple d’une mortalité très considérable. 34. On donna à ce lieu le nom de « Kivroth Hataava- les Tombeaux du désir », parce que c’est là qu’on ensevelit ce peuple pris de convoitise. 35. De Kivroth-Hataava, le peuple partit pour Hatzéroth, et il s’y s’arrêta.
Chapitre 12. Le péché de Myriam : 1. Myriam et Aharone médirent de Moché à propos de sa femme. 2. Et ils dirent : « Est-ce que l’Éternel n’a parlé qu’à Moïse, uniquement? Ne nous a-t-il pas parlé, à nous aussi ? [et n’avons pas négligé notre devoir conjugal !] ». Or, cet homme, Moché, était fort humble, plus qu’aucun homme qui fût sur la terre. [Myriam se trouvait à côté de Tsiporah-Sephora épouse de Moché, lorsqu’on l’on vint rapporter à Moché qu’Eldad et Médad prophétisaient. Quand Tziporah l’entendit, elle s’écria : ‘malheur à leurs femmes, s’ils s’occupent de prophétie, ils se sépareront de leurs épouses, comme mon mari s’est séparé de moi !’ et de là Myriam le raconta à Aharone. Et si Myriam n’avait aucune intention de le dénigrer, a été punie, à plus forte raison celui qui médit sur son prochain pour le déshonorer] 4. L’Éternel dit à Moché, à Aaron et à Myriam : « Rendez-vous tous trois au Ohel-Moèd ! » 5. L’Éternel descendit dans une colonne nébuleuse, S’arrêta à l’entrée de la tente, et appela Aaron et Myriam et Il dit : « Écoutez bien mes paroles. S’il n’était que votre prophète, Moi, Éternel, Je me manifesterais à lui par une vision, c’est en songe que je m’entretiendrais avec lui. 7. Mais non ! Moïse est mon serviteur ; de toute Ma maison c’est le plus dévoué. 8. Je lui parle dans une claire apparition et sans énigmes [Moché Rabbénou ne s’évanouissait pas comme les autres prophètes, il restait imperturbable lorsqu’Hachem lui parlait] ; Pourquoi donc n’avez-vous pas craint de parler contre Mon serviteur, contre Moché ? » 10. Myriam se trouva couverte de taches blanches (comme de la lèpre). Aaron la vit 11. Et il dit à Moché : « Pitié, mon Seigneur ! De grâce, ne nous impute pas cela ! 12. Qu’elle ne ressemble pas à un mort-né qui, dès sa sortie du sein de sa mère, a une partie de son corps consumée ! » 13. Et Moché continua : « Hachem ! Guéris-la, de grâce ! » 14. L’Éternel répondit à Moché : « Si son père lui eût craché au visage, n’en serait-elle pas mortifiée durant sept jours? Qu’elle soit donc reléguée sept jours hors du camp, et ensuite elle y sera admise ». 15. Myriam fut mise hors du camp pendant sept jours ; et le peuple ne partit que lorsque Myriam y fut réintégrée. 16. Après cela, le peuple partit de Hatzéroth, et ils campèrent dans le désert de Pharane.
Compilé pour vous par Myriam Bentolila – Habad d’Afrique Centrale
Léilouÿ Nichmat – à la mémoire de son père Z’L, haRav Yéchoua ben Mahlouf vé-Izza, Nichmato Eden.
Expliquer l’expression » Béhaâlothekha » ainsi , c’est un premier degré, alors par rapport à ce mot, élevons l’explication à un niveau un peu plus haut.
Scindons l’expression ainsi : Bé ha âlotékha, bé = avec ; ha l’article défini qui devient pronom possessif » ta » par le suffixe du mot « kha » de âlotékha, devenant ta montée.
Cela donne : avec (que l’on peut glisser vers le mot par) ta montée … et je propose : par (ta façon [kavannah] de monter pour allumer les lampes (de la connaissance ultime), celles-ci s’élèveront au plus haut (grâce à ta qualité morale, dans le but d’éclairer le monde) en parfaite osmose avec l’esprit divin.
Pour être cette » flame »
le rève de jacob vient nous rappellé le principe : le cambat avec l’ange en realité c’est le cambat qui livre a lui mème, contre son egoisme et tous ses defauts, a ce moment là il es Yashar el – Israel pour pouvoir monté et progrese sur l’echelle des anges ( sans cela en est toujours beheskat yaacob)