Tout a commencé par une décision du tribunal de district de Nazareth qui a invalidé un appel d’offres d’achat de vingt-quatre terrains à construire à Afoula-Illit. L’appel d’offre avait été curieusement remporté par des Arabes uniquement. Une enquête menée par des habitants de la ville a permis d’établir que les gagnants avaient convenu au préalable entre eux d’un prix identique pour leur offre d’achat ce qui est interdit par la loi. Le juge a donc annulé l’appel d’offre en question.
Cela a suffi au député Bassel Ghattas (Liste arabe unifiée) pour dénoncer avec grandiloquence: « Celui qui refuse un quartier arabe dans une ville juive ne doit pas s’étonner de voir se multiplier les constructions illégales ». Mais c’est surtout ce qui suit qui est riche d’enseignement: « Ce genre de décision ne modifiera pas l’Histoire qui fait que nous (les Arabes) sommes les propriétaires de cette patrie et les maîtres des lieux. Nous poursuivrons notre combat contre le racisme, nous continuerons à construire et à développer notre patrie ».
Par ailleurs, une manifestation d’habitants s’est déroulée à Afoula, en protestation contre l’éventualité de la construction d’un quartier arabe avec les dangers que cela pourrait entraîner.
Photo Hadas Parush / Flash 90