Yaël Dayan, fille du légendaire Moshé Dayan aurait mieux fait de garder le silence à propos de “l’affaire” Rehavam Zeevi hy”d. Mais elle a choisi d’apporter sa voix au concert de femmes de gauche qui exigent l’annulation des cérémonies en souvenir de l’ancien ministre assassiné. Mais surtout elle l’a fait avec des mots qui ont fait bondir Baroukh Marzel: “Nous n’aurions pas voulu que quelqu’un qui a été mêlé à tant de scandales sexuels devienne en suite un héros en Israël!”, a-t-elle cru bon de déclarer.
C’était là prêter le flanc à une cinglante réponse de quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux à l’image de Baroukh Marzel: “Ah bon?? Vous parlez sans doute de quelqu’un comme votre père Moshé Dayan? Je suis consterné d’entendre la chorale des hypocrites de gauche qui se taisent face aux méfaits de ceux qui viennent de leur camp. On s’attaque ici à un ancien ministre assassiné à cause de sornettes qui sortent quarante ans après. Mais quand je vois que parmi ces voix il y a celle de la fille d’un ancien ministre de la Défense, Moshé Dayan, je suis hébété. Je vous conseille, madame Dayan, de lire tout ce qui a été écrit sur les frasques (prouvées…) de votre père par ceux qui l’ont bien connu, des gens de gauche de surcroît….”.
Personne à gauche n’a encore jamais demandé la débaptisation de tous les lieux ou rues qui portent le nom du héros de la Guerre des Six Jours.
Photo Miriam Alster / Flash 90