Lundi, le ministre des finances Moshe Kahlon présentait au gouvernement son rapport préliminaire concernant la réforme bancaire. Celle-ci cherche à encourager la concurrence entre les services bancaires et ceux de cartes de crédit à disposition des consommateurs.
Le rapport en question a été rédigé par un comité du ministère des finances mené par Dror Strum, ancien membre de la commission de l’Autorité Antitrust. Le panel d’experts y ayant contribué doit présenter ses recommandations finales courant juillet.
“Aujourd’hui, nous pouvons dire qu’après 47 ans sans établissement d’une nouvelle banque en Israël, nous ouvrons la voie à leurs créations. L’accord conclu avec la Banque d’Israël est historique” a annoncé Moshe Kahlon, ajoutant « Les comités précédents n’avaient pas réussi à saisir les besoins de la classe moyenne, des échelons socio-économiques inférieurs et des petites et moyennes entreprises. Le comité Strum s’est justement intéressé à ces catégories en particulier, premiers concernés par la centralisation de cette industrie. L’accord nous permettra de séparer les sociétés de cartes de crédit des établissements bancaires, afin de créer de nouvelles banques qui relèveront la compétition.”
Le comité Strum recommande de “diminuer radicalement les exigences minimales de capitaux des nouvelles banques” a-t-il précisé. Si l’exigence-plancher de la Banque d’Israël se trouve actuellement à 400 millions de shekels (92 millions d’euros), le comité recommande de l’abaisser à 50 millions de shekels (11,5 millions d’euros).
Benjamin Netanyahou a noté que “la stimulation de la concurrence dans le secteur bancaire va remédier à la pénurie de crédit pour les petites et moyennes entreprises, et la séparations des sociétés de cartes de crédit vis à vis des grandes banques marque le début d’une réforme compréhensive qui bénéficiera aux citoyens.
En plus de cette réforme, le Dr. Hedva Ber, contrôleur des banques, a présenté lundi le rapport annuel de la Banque d’Israël. Dans l’éventualité d’un scénario catastrophe quant à un boycott financier international d’Israël, les banques locales pourraient souffrir de pertes de l’ordre de 40 milliards de dollars.
Source: http://www.israelhayom.com/site/newsletter_article.php?id=34317