Le quotidien Haaretz a été tout heureux d’ouvrir ses colonnes à l’ancien ministre travailliste Uzi Bar’am qui dans un article s’en est violemment pris à la ministre de la Justice Ayelet Shaked. Ne mâchant pas ses mots, Uzi Bar’am qualifie la ministre de “provocation ambulante” et l’accuse notamment “d’écraser la Cour suprême” et de “prôner une politique de préférence en faveur des juifs”.
Pour l’ancien ministre, “Ayelet Shaked a délaissé la fidélité qu’elle devrait avoir envers le système judiciaire et l’Etat de droit qu’elle est censée représenter”.
Parmi les phases les plus virulentes: “Ayelet Shaked, juive non religieuse, fait tout pour affaiblir Israël comme Etat démocratique et renforcer Israël comme Etat juif” (sic).
Et il conclut ainsi: “Les idées d’Ayelet Shaked ne disparaîtront pas de l’inconscient collectif. Elles se concrétisent en réalités sur le terrain, puis en lois, et finalement en mode de vie qui influeront sur l’avenir de l’Etat juif qui est à la recherche de son identité”. Mais n’est-ce pas ce que le sionisme travailliste a cherché à faire durant les trente premières années de l’Etat d’Israël jusqu’à l’arrivé au pouvoir de Mena’hem Begin?
Cet article incendiaire de cet ancien ministre dont plus personne n’avait entendu parler est l’expression de cette immense frustration de la gauche israélienne face à sa perte d’influence dans la société et les sphères du pouvoir. Une frustration qui comme on le voit quotidiennement s’est transformée en haine qui produit notamment de tels articles.
Photo Gili Yaari / Flash 90
De qu’elle bravo Mm.elle est nommé ministre de la justice.ne s’intéresse pas aux graves problèmes de son ministère ,ne s’occupe pas des problèmes quand lui adresse, ne répond pas aux injustices commis par la justice ce qui l’intéresse comme bien d’autres c’est de défendre sa chaise……..