Lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, la ministre de l’Intérieur a évoqué dimanche matin sa proposition de loi sur la citoyenneté et a annoncé qu’elle sera mis au vote telle quelle et sans modifications. Elle a dit espérer de l’opposition qu’elle « cesse de faire des combines sur le dis de l’Etat ». Ayelet Shaked a rajouté : « Si l’opposition ne veut pas que quinze-mille Palestiniens deviennent immédiatement citoyens israéliens, il lui suffit de voter en faveur du texte ou de s’abstenir. Jamais les partis d’opposition de droite n’ont voté contre la reconduction de cette mesure ».
Et que se passerait-il si la loi venait à être repoussée ? « Je le proposerai autant de fois qu’il le faudra, jusqu’à ce qu’elle soit adoptée » a indiqué la ministre, avertissant qu’un tel scénario pourrait selon elle être dangereux car la Cour suprême pourrait intervenir et invalider le texte. « L’opposition doit savoir qu’elle est une opposition au gouvernement et non à l’Etat d’Israël et à ses intérêts », a estimé la ministre de l’Intérieur.
A ce jour, le parti Ra’am semble vouloir « avaler » cette loi en s’abstenant.
Le député Micky Zohar (Likoud) a déclaré dimanche que si cette loi passe, ce ne sera qu’avec l’aide de Ra’am et de la Liste arabe que Naftali Benett et Ayelet Shaked ont choisis comme partenaires.
Photo Hadas Parush / Flash 90