Le président d’Israël Beiteinou a exprimé sa colère après le verdict prononcé dimanche matin par le tribunal de Nazareth envers la députée Hanin Zouabi. Après un plaidoyer de marchandage (Isskat Tiyoun), Zoabi a reconnu avoir agressé verbalement un policier de Nazarateh lors d’une manifestation en 2014, et a été condamnée à six mois de prison avec sursis et trois-mille shekels d’amende. Mais le chef d’accusation d’incitation à la violence lors de cette même manifestation a été supprimé, ce qui évite à la députée une sanction bien plus grave notamment dans sa carrière politique.
Pour Avigdor Lieberman, “ce compromis et la sanction légère qui s’en est suivie sont une pierre de plus sur la sépulture de la démocratie israélienne qui n’est pas capable de se défendre contre ceux qui tentent de la détruire de l’intérieur”. L’ancien ministre des Affaires étrangères rappelle toutes les provocations précédentes de la députée, dont sa participation active à l’expédition pro-terroriste sur le Marmara, et l’attitude de la Cour suprême qui a tout le temps volé au secours de la députée. “C’est à cause de cela que des représentants des organisations terroristes siègent aujourd’hui à la Knesset” indique Lieberman.