A trois jours de l’ouverture de la Conférence de Paris, des diplomates français ont révélé quelle était l’intention de Paris en convoquant cette conférence internationale à cette date. D’aucun s’étaient en effet demandés pourquoi François Hollande et Jean-Marc Ayraut tenaient tant à la tenue d’un tel sommet alors que Barack Obama et John Kerry quittent le pouvoir à peine cinq jours après.
Ces diplomates français, qui ont voulu rester anonymes car il leur est normalement interdit de révéler quoi que ce soit aux médias sur ce sommet, ont tout de même reconnu une chose: la choix de la date de la conférence répond à un but bien précis: indiquer la direction à suivre à Donald Trump et lui faire comprendre que la communauté internationale est soudée dans sa volonté d’arriver à la solution des deux Etats. Autrement dit, forcer la main au futur président américain et à son administration.
Voyant que le futur président américain est bien plus pro-israélien que son prédécesseur, la France, fidèle à sa tradition pro-arabe, cherche désomais à couper l’herbe sous les pieds de la future administration américaine en lui indiquant qu’elle risque de se retrouver seule face au monde entier si elle n’applique pas la politique pro-palestinienne souhaitée par l’Union européenne.
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