Demain, 18 février, l’armée israélienne doit avoir évacuer le territoire libanais en vertu de l’accord signé avec le Liban.
Un responsable israélien confirme, cependant, que Tsahal restera au-delà de cette date, dans cinq endroits stratégiques du Sud Liban, en accord avec les Etats-Unis. Pour la première fois depuis 25 ans un périmètre de sécurité séparera Israël du Liban. Tsahal indique se préparer à rester pour une longue période.
Le Président libanais, Joseph Aoun, a réagi à cette décision et a déclaré que même si Tsahal ne se retirait pas de tout le territoire libanais, la guerre n’était pas un moyen à employer. Par cette prise de position, Aoun s’oppose au chef du Hezbollah, Naïm Kassem, qui a menacé hier Israël dans un discours si ses troupes armées ne se retiraient pas totalement du Liban.
»Nous ne pouvons pas compter sur l’ennemi israélien », a déclaré Joseph Aoun, »Nous craignons que demain le retrait ne soit pas total. La réponse libanaise se fera par le biais d’une position internationale unifiée et globale. La possibilité d’une guerre n’est pas efficace, nous agirons par des moyens diplomatiques car le Liban ne peut pas subir une nouvelle guerre. L’armée libanaise est prête à se positionner dans les villages et les localités d’où les Israéliens se retireront. Les Etats garants de l’accord doivent prendre leurs responsabilités et nous aider à faire appliquer l’accord ».
Parallèlement, Tsahal procède encore aujourd’hui à des raids au Liban en raison de nombreuses violations du cessez-le-feu par les terroristes du Hezbollah, afin d’éliminer toute menace terroriste contre Israël.