Il existe trois types de structures de gardes d’enfants de 0 à 3 ans en Israël.
Les ganim pratiim (structures privées) qui accueillent 3 à 4 bébés par nourrice et 6 à 7 enfants de 2 à 3 ans par nourrice. Jusqu’à la loi votée en 2018, ces structures n’étaient soumises à aucun contrôle et aucun recensement.
Les maonot yom (crèches) composés d’une véritable équipe : directrice, puéricultrices, cuisinière. Elles fonctionnent sous l’autorité du ministère des affaires sociales et peuvent accueillir jusqu’à 6 enfants par adulte jusqu’à 15 mois ; de 15 mois à 2 ans, jusqu’à 9 enfants par adulte et jusqu’à 11 enfants entre 2 et 3 ans.
Les michpa’htonim, encadrés par les services sociaux locaux, sont animés par des nourrices à domicile. Ces dernières peuvent accueillir au maximum 5 enfants.
Aujourd’hui, on compte environ 2136 crèches dans tout le pays qui accueillent près de 110000 enfants entre 0 et 3 ans ainsi que 3600 michpa’htonim avec plus de 20000 enfants.
Le prix maximum pratiqué dans ces michpa’htonim est fixé par l’Etat. A compter de la rentrée 2022-2023, les parents vont devoir débourser plus d’argent pour faire garder leurs petits.
Jusqu’à maintenant, le prix était de 1965 shekels par mois pour un enfant et de 2045 shekels par mois pour un bébé. Désormais, le tarif sera unique, quel que soit l’âge de l’enfant et s’élevera à 2460 shekels par mois soit une augmentation de 20%.
Si les tarifs augmentent c’est en raison de l’inflation et des coûts de fonctionnement plus élevés des structures scolaires de la petite enfance jusqu’à la Terminale.
Le ministre des Finances, Avigdor Liberman, s’était opposé à cette augmentation demandée par la commission des prix mais il n’a pas été entendu. Le refus de cette mesure aurait entrainé la fermeture de bon nombre de michpa’htonim.
L’union des nourrices de michpa’htonim rappelle que leurs conditions n’ont pas été revues à la hausse depuis 2009 et se félicitent de la décision d’augmenter les tarifs pour qu’elles puissent continuer à exercer leur métier dans de bonnes conditions. L’union rappelle qu’il en va de l’intérêt des parents et des enfants.
2650 SH PAR MOIS ! ECRASEMENT DES FAMILLES PAUVRES ET FAMILLES MOYENNES !
LES MERES PAUVRES NE POURRONT PAS TRAVAILLER
C’EST LE BUDGET DE L’ETAT QUI DOIT FINANCER CES STRUCTURES !
C’est parfaitement exact !
Rien de nouveau à l’Horizon
Le Riche retire le pain de la Bouche du Prolétaire..
Le Proverbe dit :::
L’Estomac rassasié ne s’intéresse pas à celui de L’Affame’ ???
Cherchez l’Erreur.