Toc, toc, toc voici l’hiver qui sonne à la porte ou presque, si ce n’est sur le calendrier. Disons que la routine semble enfin s’être installée. Les fêtes sont terminées même si le spectacle sans fin des élections semble se poursuivre indéfiniment, les enfants sont à l’école, du moins pour ceux sur lesquels ne tombent aucun objet identifié venu du ciel. Bref nous y voilà, l’année peut commencer. Et avec elle, la course contre la montre qui l’accompagne. Le travail, les achats, chercher les enfants à l’école, gérer les activités extra-scolaires, en un mot la routine. Les parents doivent s’organiser ce qui se résume à dire bien souvent que les grands-parents doivent eux aussi s’organiser. Car le 3ème âge est sollicité dans bien des cas. Et pourquoi pas ? Ils sont souvent à la retraite, encore physiquement actifs, aiment tendrement leur progéniture et sont bienveillants envers tous. Mais sont-ils toujours disponibles ?
Ils essayent en tout cas, et ce sera donc à eux de jongler entre leur yoga, leur club de lecture, leur bridge entre amis sans oublier leurs visites chez le médecin. Mais foi de Safta, ils répondront présents !
Et les jours s’enchainent, puis les semaines et l’énergie se vide lentement mais inéluctablement. Ce phénomène s’observe d’ailleurs parallèlement chez chacune des générations ainsi concernées. La fatigue s’installe, telle une amie de longue date, familière et quelque peu sans gêne, accompagnée de ses fidèles acolytes comme le manque de sommeil ou l’irritabilité. Il faut recharger d’urgence les batteries. Prendre le temps de souffler, se réserver ne serait-ce que 20 minutes par jour pour soi-même. La méditation, la marche, un hobby manuel peuvent accomplir des merveilles telle une pompe de station-service qui nous permettraient de rouler encore et toujours sans avoir à faire la queue. Mais il faut encore vaincre l’obstacle le plus haut, le plus difficilement franchissable, le plus insurmontable. Non, pas Facebook quoique…mais la culpabilité.
Lorsque de jeunes mamans ont sans cesse devant leurs yeux migraineux, telle une image en 3D, la liste de tout ce qu’elles doivent accomplir, comment pourraient-elles avoir la discipline de tout arrêter, ne serait-ce que pour un café, et simplement ne rien faire ? Le secret réside dans la terminologie : recharger une batterie est un travail en soi, une tâche essentielle pour faire fonctionner la machine.
Recharger, c’est pouvoir mieux donner. Demandez-le à une brosse à dent électrique, un robot aspirateur ou à votre téléphone portable, ils confirmeront tous mes dires. Alors, respirons, prenons le temps d’admirer la nature, de rire entre amis, faisons le plein de sérénité et repartons au front, dans un quotidien rempli de lessives, d’embouteillages, de devoirs, de patrons parfois exigeants, d’employés quelquefois incompétents car là est la vraie vie et la sagesse consiste peut-être à le savoir et bien le vivre.
HaShorashim propose un séjour à la Mer de Sel pour se ressourcer et visiter la région et surtout recharger les batteries de la tête et l’esprit – Du Lundi 16 au Mercredi 18 Décembre 2019.
Pour vous inscrire, contactez Clément Bouhnik au 050 343 6012 ou [email protected]