L’impudence et le culot n’ont apparemment pas de limites chez les ennemis d’Israël. Après l’attentat perpétré shabbat à Jérusalem contre un policier israélien par un ressortissant jordanien, le gouvernement hachémite ainsi que l’Autorité Palestinienne tirent à boulets rouges sur Israël, accusé d’être responsable.

Au lieu de présenter des excuses pour cet attentat commis par l’un de leurs ressortissants, les autorités jordaniennes ont dénoncé « l’assassinat » de Muhmad Al-Qassagi, que le gouvernement qualifie de « crime abject ». Le ministère jordanien des Affaires étrangères a exigé d’Israël d’obtenir tous les détails sur la mort de ce citoyen jordanien.

L’Autorité Palestinienne n’est pas en reste dans ce concours d’obscénité morale. L’agence de presse officielle de l’OLP, Wafa, a rapporté les faits ainsi: « Un citoyen jordanien âgé de 57 a été victime samedi après-midi des tirs d’un policier membre des forces d’occupation en Vieille ville de Jérusalem, sous prétexte qu’il aurait voulu poignarder ce policier (…) Les forces d’occupation ont ensuite bouclé le secteur à l’aide de renforts de l’armée et de la police et ont attaqué des habitants du quartier…. »

Israël a vigoureusement réagi aux déclarations venant de Jordanie. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a fait publier un communiqué disant: « Il est révoltant d’entendre le soutien du gouvernement jordanien à un attentat commis en Vieille ville de Jérusalem par l’un de ses citoyens. La séquence filmée par les caméras de vidéo-surveillance montre pourtant clairement ce ‘touriste’ se jeter sur le policier israélien et le poignarder. Il est temps que la Jordanie cesse ce double-jeu. De même qu’Israël condamne tout acte de terrorisme en Jordanie, la Jordanie se doit de dénoncer les attentats commis en Israël. Le terrorisme est le même où qu’il se manifeste ».