Le chef de cabinet de l’Autorité palestinienne Rami Hamdallah s’est rendu dans la matinée, en compagnie du directeur des Renseignements palestiniens Majid Faraj et du maire de Shehem Akram Rajoub, dans le village de Douma, où un enfant est mort cette nuit et quatre membres de sa famille ont été grièvement blessés dans un incendie criminel. Il a alors adressé un appel, à travers les médias, à la communauté internationale, réclamant « protection et sécurité » dont les Palestiniens « avaient besoin ».
Il a ensuite déclaré que les responsables du drame de la nuit étaient « les provocateurs israéliens, dont des ministres du gouvernement et les habitants des implantations juives ». Et d’ajouter : « Il ne suffit pas de dénoncer ce qui s’est passé en parlant d’attentat terroriste. Il faut arrêter la construction dans les colonies ».
Un peu plus tôt, l’Autorité palestinienne réagissait publiquement à l’attentat en imputant la responsabilité de l’incendie criminel au gouvernement israélien. Nabil Abou Rodeina, porte-parole de Mahmoud Abbas, a indiqué qu’il s’agissait d’un crime odieux « qui ne se serait pas produit si le gouvernement d’Israël n’avait pas protégé les colons en s’obstinant à développer les implantations ». Il a conclu en affirmant que « cette affaire serait l’une des premières à être présentées devant la Cour de Justice internationale de la Haye ». Photo Flash 90