Un cas de grave confusion dans le cadre d’une fécondation in vitro a été détecté hier à l’hôpital Assouta de Rishon Letsion.
Au cours d’un examen génétique, les médecins se sont aperçus que l’embryon que portait la femme n’était pas le sien. Les données génétiques ne correspondaient pas aux siennes et à celles de son conjoint.
Le ministère de la Santé a immédiatement constitué une commission d’enquête pour comprendre ce qu’il s’est passé.
Une telle erreur, bien que très rare, peut intervenir à chaque étape de la FIV: au moment de la ponction ovocytaire, de la fécondation ou du transfert.
Le Pr Shlomo Machia’h, considéré comme le père des traitements de fertilité, a commenté le cas rare mais possible: ”Cette erreur est le cauchemar de tout le monde, des spécialistes de la fertilité, des spécialistes de l’embryologie et des couples. Il y a des couples qui posent des questions sur le processus d’identification. Il y a des couples, surtout religieux, qui paient pour une surveillance supplémentaire par des associations, c’est une paire d’yeux supplémentaires et ça les rassure. J’espère que ce cas présent ne va pas susciter une panique au sein des couples en traitement”.
Cette inquiétude du Pr Machia’h sera certainement renforcée par les soupçons du personnel de l’hôpital Assouta qui enquête pour vérifier qu’il n’y ait pas d’autres couples concernés.
Les médecins rappellent que le processus de FIV est très encadré et qu’à chaque étape les identités sont vérifiées, plusieurs mesures doivent être appliquées afin d’éviter les confusions.
”Hélas, des erreurs peuvent se produire comme dans tous les domaines. Nous devons tout faire pour que cela n’arrive pas”.