Le rabbin Ari Berman, président de la Yeshiva University de New York, est entré dans l’histoire lundi en devenant le premier américano-israélien à prononcer une bénédiction lors d’une cérémonie d’investiture présidentielle américaine.
Portant un pin’s en forme de ruban jaune en solidarité avec les otages, le Dr Berman a cité une prophétie de Jérémie et appelé à l’unité autour des « valeurs bibliques fondamentales », priant pour que le président Trump et le vice-président Vance « choisissent les voies du bien et de la justice. » Les parents des otages décédés, Hersh Goldberg Polin et Idan Alexander, ont assisté à la cérémonie.
Dans sa bénédiction, le rabbin a abordé plusieurs défis contemporains : la situation des otages en Gaza, saluant la libération récente de « trois jeunes femmes » et remerciant le président Trump pour son action, les tensions sur les campus universitaires américains, et la recherche de la paix au Moyen-Orient. « Guidez nos écoles et nos campus, qui connaissent des troubles, pour inspirer la prochaine génération », a-t-il dit.
Un pasteur, un imam et un prêtre ont également prononcé des bénédictions pour la réussite de Donald Trump, devenu le 47e président des Etats-Unis. C’était la première fois qu’un représentant du culte musulman était invité à prononcer une bénédiction lors d’une investiture présidentielle à Washington. Husham Al-Husainy, un Américano-Irakien a rempli cette tâche, et ce en dépit de la polémique qui l’entoure. Quelques mois plus tôt, l’imam chiite avait notamment refusé de qualifier le Hezbollah de groupe terroriste.