Un an après la mort mystérieuse du Procureur général Alberto Nisman, trouvé sans vie dans son appartement de Buenos Aires, l’enquête policière est toujours au point mort.
Après des mois d’investigations, la police argentine n’a toujours pas trouvé le moindre indice pouvant permettre de faire pencher la balance entre un suicide ou au contraire un assassinat. La mort du procureur (juif) le jour même où il devait présenter un dossier accablant contre l’ex-présidente Cristina Kirchner concernant l’implication de l’Iran dans le terrible attentat anti-juif de 1994 semblait privilégier la thèse de l’assassinat politique d’un “fouineur devenu trop gênant”. Mais d’un autre côté, l’arme du magistrat trouvée à côté de son cadavre pouvait laisser penser à un suicide.
A l’occasion du jour anniversaire de sa disparition, des organisations juives argentines ont organisé des cérémonies et des marches de souvenir dans plusieurs villes su pays. Des personnalités politiques, dont des membres de la nouvelle majorité, étaient présentes également. Des responsables de la communauté juive ont été reçus par le nouveau président argentin Mauricio Macri, très bien disposé envers les Juifs et Israël. Ils ont demandé que “vérité et justice soient faites”. Le président leur a promis que tout sera entrepris jusqu’à ce que l’on fasse toute la lumière sur ce qui s’est passé ce 18 janvier 2015 dans l’appartement du juge.