Depuis quelques mois, l’animateur et journaliste Arel Segal, anime une émission politique quotidienne sur Galei Tsahal. A l’annonce de son arrivée, le journaliste mythique de cette station, Razi Barkaï, très à gauche, avait menacé de démissionner, craignant que le nouveau venu lui prenne la vedette et ne rééquilibre politiquenent la station! Un compromis avait été trouvé et Erel Segal anime pendant la plage horaire 11h-12h00 laissant à Razi Barkaï sa plage habituelle de 9h à 11h avec l’émission “Ma Boer”, lors de laquelle il peut à loisir exprimer ses idées gauchistes.
Mais une fois de plus, la démonstration est faite que ce média, comme beaucoup d’autres, est déconnecté des réalités du pays et du pouls de la population. Les chiffres fournis par les organismes de rating indiquent que l’émission animée par “Areleh” Segal jouit d’une popularité bien plus importante que celle de Razi Barkaï et de toutes les autres, car considérée comme la “plus équilibrée”.
Ainsi, entre les mois de janvier à aoû t 2017, l’émission animée par Segal a été suivie par plus d’un million de personnes ce qui correspond au quart de tous les auditeurs. Les chiffres ne prennent pas en compte la radio mais ceux qui suivent les émissions sur les ordinateurs, les téléphones portables et les tablettes.
Arrivé depuis peu dans la station, Erel Segal peut se targuer, en plus de Razi Barkaï, de dépasser des “celebrities” de Galei Tsahal, comme Yaël Dan, Rino Tsror, ou même Ilana Dayan.
Après avoir animé une émission sur la station Galei Israël, ce talentueux journaliste anime aujourd’hui également des émissions sur la chaîne Aroutz 20 et écrit des articles de fond sur le site Mida. Tout en laissant la parole à ses interlocuteurs, il développe un discours nettement patriote et pose les vraies questions sans crainte, à l’image de cette nouvelle génération de journalistes décomplexés de droite que sont entre autres Kalman Liebeskind, Sharon Gal, Shimon Riklin, Irit Linor, Yaïr Sherki, Amir Ibgi, Amit Segal ou Yinon Magal.
Une bouffée d’oxygène dans un univers médiatique trop longtemps réservé à une clique de gauche et d’extrême gauche.
Photo Aroutz 7