Le Parti travailliste, “fort” de trois députés, est en proie à des lutte internes et divisé en deux. Non pas un député et demi contre un député et demi mais Meirav Michaeli contre le président Amir Peretz et Itzik Schmuli. Michaeli avait depuis le début exprimé son opposition catégorique à l’entrée du parti au gouvernement dirigé par Binyamin Netanyahou, et lorsque cela fut fait, elle avait annoncé qu’elle adopterait une position inédite : membre de l’opposition tout en restant au Parti travailliste.
Cette fois-ci, la députée franchit une étape supplémentaire : elle demande à Amir Peretz et Itzik Schmuli de quitter le Parti travailliste pour permettre de le restaurer. “Si vous avez réellement de l’honneur, de la droiture et des valeurs, cessez de tromper vos électeurs et quittez le parti”, a-t-elle écrit après que les deux ministres aient assisté à une séance de consolidation.
Amir Peretz et Itzik Schmuli voient les sondages et notamment la disparation annoncée du Parti travailliste israélien du paysage politique israélien. Afin d’assurer leur avenir politique, ils visent une fusion entre le parti et Bleu-Blanc, hypothèse dont Meirav Michaeli, proche de Meretz, ne veut pas entendre parler.
Photo Hadas Parush / Flash 90