A chaque fois que Trump tousse un peu, le monde est en ébullition. Le nouveau roi d’Amérique ne cesse de donner des leçons de vie et de maîtrise de soi, à toute la planète.
On apprend sur Twitter, son joujou préféré, que les troupes américaines se retirent, entre autres, d’Afghanistan mais surtout de Syrie. Tenez, comme par hasard, c’est de notre voisin de palier dont il parle, Assad. Et voilà que les analystes militaires et les médias s’en donnent ici à cœur joie. L’Amérique nous abandonne, elle nous laisse seule, face à nos ennemis jurés et surtout les Ayatollahs. Que va-t-on devenir ? Trump 2018 nous a offert sur un plateau le retour à une entente stratégique idéale, le passage de l’ambassade américaine à Yeroushalayim, une guerre sans merci face à l’Iran. L’oncle Donald, notre bouclier inconditionnel à l’Onu, a réussi à nous rapprocher du monde arabe.
Le Trump nouveau 2019 est arrivé!
Il commence par quitter la Syrie et il va arriver au plan de paix que nous lirons aussi sur son compte Twitter, qui sait ? Que doit-on comprendre et attendre de son caractère spectaculaire et imprévisible ? Pourrait-on le comparer au nouveau roi de la parasha Chemot qui avait oublié tous les bienfaits que Yossef avait faits à l’Egypte ? J’entends une certaine frange de la population qui regrette déjà Obama.
On se calme, ce n’est sûrement pas encore l’apocalypse, ni aujourd’hui, ni demain. Notre pays a bien changé depuis sa création. Les 600 000 Juifs formant une petite nation face à cette mer arabe ennemie, sont devenus un Israël fort et redoutable quand on le menace. Ce ne sont pas 2000 G.I. autour de Damas qui nous ont protégé, ni même empêché d’aller détruire sur place l’armement iranien. Au contraire, l’Amérique, à chaque survol de notre aviation chargée de surprises explosives, était comme la Russie, plutôt inquiète et irritée.
Même en ce qui concerne tous les plans de paix de la terre, le peuple qui vit sur cette terre est le seul maître de ses décisions et de son avenir. Nous ne devons dépendre (pour notre sécurité) de personne, sinon de D-ieu! Que ce soit entendu par nos ennemis bien sûr, mais aussi et surtout par nos amis. D’ailleurs l’oncle Donald le sait et ne nous estime que parce que nous sommes forts et indépendants, à tous points de vue. Même les pays arabes aux alentours l’ont compris et désirent se réchauffer autour de notre feu de camp, qu’ils perçoivent comme un feu de joie. A chaque événement, à première vue inquiétant, se cache une suite de conséquences qui nous renforcent. Israël avec l’aide de D-ieu, a la capacité de se défendre, à chaque frontière. Et même après des millénaires, les miracles restent visibles à l’œil nu.
Avraham Azoulay
Il va sans dire que le retrait de Trump du Moyen-Orient est une énigme,
pourquoi ?
Certes il y a differents explications, je pense que l’avenir proche repondra
a cette question importante.