Par la voix de Nabil Abu Rudeineh, porte-parole de Mahmoud Abbas, l’Autorité Palestinienne a catégoriquement dénié à Israël une quelconque souveraineté sur le Kotel et son esplanade en cas d’accord de paix avec Israël. “Nous n’accepterons aucune modification aux frontières d’Al-Quds orientale d’avant la guerre de 1967” a déclaré le porte-parole.
Cette déclaration venait en réponse à une déclaration d’un haut responsable américain qui avait indiqué que pour les Etats-Unis, il est impensable que le Mur occidental ne soit pas aux mains d’Israël en cas d’accord de paix, “car c’est le lieu le plus saint des juifs”. (ce qui est d’ailleurs inexact, c’est le Mont du Temple qui l’est). Cette personnalité américaine a toutefois rajouté que les frontières définitives de Jérusalem devront faire l’objet d’une négociation entre les parties, ce qui équivaut à dire qu’Israël garde sa totale liberté dans ce domaine.
Nabil Abu Rudeineh a souligné que cette nouvelle prise de position américaine “démontre que les Etats-Unis se sont définitivement exclus du processus de paix” (!)
Toujours dans la ligne de la nouvelle politique américaine, la Maison-Blanche a fait savoir que le vice-président Mike Pence commencera sa visite mercredi en Israël par le Kotel, non pas en tant que personne privée mais ès qualités, comme vice-président des Etats-Unis. Mike Pence arrivera en Israël depuis l’Egypte mais ne se rendra pas à Ramallah où il a été décrété persona non grata.
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