La chancelière allemande a accordé une interview à la chaîne israélienne Aroutz 10. Lors de la discussion, Angela Merkel a confié son inquiétude grandissante face à la montée d’un antisémitisme d’origine islamique dans son pays. Elle a également reconnu qu’il s’agit d’un phénomène commun à de nombreux autres pays européens et qu’il faut considérer avec le plus grand sérieux.
Ce qui est symptomatique dans l’analyse qu’a fait la chancelière, est que ce « nouvel antisémitisme » en Allemagne émane de deux origines distinctes: la population migrante arrivée ces dernières années, et qui transfert sur les Juifs sa haine d’Israël, mais également l’importante communauté d’origine turque, installée depuis des décennies en Allemagne (plus de cinq millions de personnes), est qui est contaminée par l’esprit antisémite que répand le président turc Recep Tayyip Erdogan. En Allemagne, la plupart des mosquées sont gérées par des originaires de Turquie, et les imams sont davantage inféodés au dictateur turc qu’à la chancelière allemande. Et dès que le néo-sultan crache son venin sur l’Etat juif, son message est véhiculé dans les mosquées allemandes fréquentées par les originaires de Turquie.
Angela Merkel a également souligné l’influence néfaste sur les masses musulmanes des déclarations et « fatwas » de décisionnaires sunnites antisémites tels que le sheikh Youssef Al-Qaradâwî, président de l’Union internationale des savants musulmans et membre du Conseil européen de la Fatwa. Antisémite notoire, ce « dignitaire » musulmani a notamment dit un jour: « Durant toute l’Histoire, Allah a envoyé aux Juifs des personnes pour les châtier pour leur corruption. Le dernier en date fut Hitler, qui réussit à les remettre en place, comme une leçon céleste. La prochaine fois, la punition leur viendra par les Musulmans ».
On imagine l’effet de ce genre de propos sur des individus fanatisables par définition.
Photos Illustration