C’est une histoire sordide rapportée par la BBC qui montre les risques que comporte la politique d’indulgence pratiquée parfois par des démocraties envers les suspects de terrorisme.
Abou Zakaria al-Britani ou Jamal al-Harit, de son vrai nom Ronald Fidler, ressortissant britannique, avait été arrêté en 2001 en Afghanistan par les troupes américaines et transféré dans le centre pénitentiaire de Guantanamo.
Libéré en 2004 à la demande du gouvernement britannique, il était retourné en Grande-Bretagne…où il avait perçu un million de livres sterling d’indemnités pour “préjudices subis”. En 2014, il a rejoint Daech et s’est rendu en Syrie. Le groupe Etat islamique a annoncé il y a quelques jours que le terroriste est mort en Irak en se faisant exploser avec une voiture dans une base de l’armée irakienne.
Photo Illustration