L’ancien ambassadeur américain en Israël Martin Indyk est probablement l’un des pires détracteurs des gouvernements israéliens dirigés par Binyamin Netanyahou. Depuis des années il agit en surface comme en coulisses pour tenter de contrecarrer la politique du gouvernement démocratique israélien et se met même aujourd’hui à menacer Israël, bien qu’il n’ait plus de rôle officiel dans la diplomatie proche-orientale.
Alors que le Conseil de sécurité doit se pencher vendredi sur les localités juives de Judée-Samarie, à la demande de la délégation arabe palestinienne, Martin Indyk, avec une rare insolence, déclare dans le New York Times « que l’Administration américaine pourrait bien infliger une petite leçon à Israël et lui montrer quel est le prix de ses efforts pour saboter la solution des deux Etats ». Il affirme aussi que « l’Administration américaine a le sentiment qu’Israël l’a roulée dans la farine » et « que de plus en plus de conseillers du président américain lui demandent de faire suivre les condamnations par des actes concrets ».
Le texte sur lequel doit se pencher le Conseil de sécurité indique notamment que « les implantations juives sont un obstacle à la paix et notamment à la solution des deux Etats » et « que les forces israéliennes de sécurité ne réagissent pas aux actes de violence des Israéliens envers les Palestiniens… ».
Bien que ce débat ne soit pas officiel et ne se terminera pas par le vote d’une résolution, on craint en Israël que cette séance ne soit le signal de départ d’un processus qui se terminerait par le vote d’une résolution officielle dont l’issue dépendrait d’un veto américain.
L’Autorité Palestinienne met actuellement les bouchées doubles contre Israël dans l’arène internationale car elle cherche à obtenir une telle résolution avant que le mandat du président Barack Obama ne s’achève.
Photo Mark Neyman / GPO